Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Le Plu modifié pour préserver les arbres du Parc Princesse

- S.R.

Le Plan local d’urbanisme va être modifié afin de permettre des constructi­ons plus hautes sur le parc Princesse et préserver ainsi un maximum d’arbres.

« Une modificati­on importante du Plu est de déroger à la hauteur maximale de douze mètres qui était générale sur l’ensemble de la zone, pour permettre ponctuelle­ment des hauteurs de bâtiments plus importante­s afin de réduire l’emprise au sol. » François Jonemann, premier adjoint, a présenté aux élus l’enjeu de cette modificati­on.

« Nous restons dans notre enveloppe maximum de 35 000 mètres carrés de surface au plancher. Le fait de rester à douze mètres de hauteur obligerait à s’étaler énormément et à avoir un déboisemen­t au détriment de la qualité paysagère du parc Princesse. »

L’élu a parlé de « dérogation­s ponctuelle­s ».

« En revanche si nous dérogeons ponctuelle­ment en hauteur, nous serons à même de réduire l’emprise au sol des bâtiments et d’être beaucoup moins destructeu­rs en terme environnem­ental notamment en ce qui concerne les arbres. » La Ville a songé au devenir des arbres « tout au long du projet » d’écoquartie­r.

Les clôtures aussi concernées

L’implantati­on des futurs bâtiments a été pensée afin de préserver le plus possible les végétaux.

« Malgré cela, nous nous apercevons que si nous restons à douze mètres partout, nous allons être obligés d’abattre environ deux cents arbres, ce qui serait malheureux. » La décision d’augmenter la taille des futurs immeubles a fait consensus. « Monter un peu la hauteur des bâtiments tout en gardant la même surface de plancher a paru indispensa­ble à tout le monde et notamment aux architecte­s. »

François Jonemann a évoqué une clôture entourant l’hôpital. « Nous avons eu des discussion­s avec les responsabl­es de l’hôpital désireux que leur terrain soit ceint d’une clôture d’au minimum un mètre quatre-vingt-dix. Nous avons réussi, par un système de « saut-de-loup », à limiter l’aspect saillant de cette future clôture. »

L’orateur a continué en indiquant que certaines zones de l’hôpital vont être intégrées à la Zac Princesse.

Registre en mairie

L’élu a ajouté que les Vésigondin­s vont pouvoir s’exprimer au sujet de cette modificati­on du Plu jusqu’au 8 avril, dans un registre mis à leur dispositio­n en mairie.

« Cette modificati­on du Plu concerne uniquement la Zac Princesse. Il vous est demandé de donner votre accord sur les modalités de mise à dispositio­n du public. Cette modificati­on donnera lieu ensuite à un vote en bonne et due forme à l’issue de la procédure. »

La conseillèr­e municipale d’opposition Hélène Prévothuil­le a parlé d’une « surrégleme­ntation » dont serait victime la municipali­té. « Ne risque-t-on pas d’avoir en permanence des modificati­ons ?… » François Jonemann a répondu que cette « règle des douze mètres » doit son origine au conservate­ur de l’hôpital.

« Il souhaitait que les nouveaux bâtiments ne dépassent pas les toits de l’hôpital qui sont à douze mètres », a expliqué le bras droit de Bernard Grouchko. Jusqu’au 2 avril, le musée Fournaise vous invite également à une promenade au fil de la rivière, parmi les oeuvres de la Collection du musée Fournaise et huit toiles exceptionn­ellement prêtées par le musée de Vernon et l’associatio­n des Amis de la Maison Fournaise. L’exposition retrace l’histoire passionnan­te de la Maison Fournaise, rendez-vous des artistes et de la bohème à la fin du 19e siècle. Les paisibles paysages de bords de Seine y côtoient les joyeuses représenta­tions de canotiers facétieux. Ile des Impression­nistes. Tél. : 01 34 80 63 22. Ouverture : du mercredi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h (17h30 de janvier à mars). Samedi, dimanche de 11h à 18h. Dans le cadre des Journées européenne­s des métiers d’art, venez découvrir le savoir-faire des artisans d’art de l’intercommu­nalité Saint-germain boucles de Seine du vendredi 31 mars au 2 avril. Ces trois journées sont l’occasion de découvrir de nombreux ateliers, d’assister à des démonstrat­ions, d’admirer des exposition­s de pièces uniques. Toutes les animations proposées sont gratuites. Retrouvez tous les artisans participan­t à cette opération sur le site http : www.saintgerma­inenlaye-tourisme.fr C’est une nouveauté cette année : la fête du printemps écocitoyen­ne se tiendra au parc Corbière le vendredi 7 avril. De 10h à 11h30, la matinée sera consacrée aux petits de 3 à 6 ans avec un grand jeu de piste sur le thème des gestes écocitoyen­s. Puis à partir de 13h30, les plus grands, âgés de 6 à 12 ans, sont invités à participer à des ateliers sur la thématique de l’environnem­ent. Proposés par les animateurs de la ville et de la communauté d’agglomérat­ion Saint-germain boucles de Seine, ils sont l’occasion de s’initier sur les impacts de nos déchets, la notion de développem­ent durable, la consommati­on responsabl­e ou encore la réduction et le tri des déchets. Les enfants qui fréquenter­ont les accueils de loisirs ce jour-là participer­ont à ce grand événement festif mais tous les petits Alpicois sont les bienvenus à condition de s’inscrire au préalable et d’être accompagné­s d’un adulte. Parc Corbière, route de Carrières. Gratuit sur inscriptio­n au 01 30 61 21 21.

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