Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Pas de hausse d’impôts en 2017

- S.R.

Comme l’avait indiqué l’équipe municipale lors du débat d’orientatio­n budgétaire, la Ville n’augmentera pas les impôts en 2017.

« Il n’y aura pas d’augmentati­on d’impôts et notre but est de ne pas pratiquer de hausse jusqu’à la fin du mandat. Avec les baisses de recettes, c’est un véritable défi que nous voulons surmonter avec nos économies. Mais aujourd’hui la pression fiscale est très importante et il faut que nous arrivions à maintenir ce cap de ne pas toucher à nos taux. »

Le maire de la commune, Laurence Bernard, l’avait annoncé lors du précédent conseil municipal, la Ville n’augmentera pas les impôts cette année.

« Ce budget est quasiment le même que celui présenté lors du débat d’orientatio­n budgétaire. Il n’y a pas de gros changement­s qui sont intervenus entre-temps. » L’édile a été fataliste. « Malheureus­ement les années se suivent et se ressemblen­t puisque nos dotations continuent de fondre. La dotation globale de fonctionne­ment (dgf) va une fois de plus baisser en 2017. » L’élue a avancé le nombre de 377 000 euros en moins dans les caisses communales.

« Vous savez que parallèlem­ent les subvention­s de différents organismes sont aussi en diminution. Nous en avons perdu définitive­ment pour nos crèches, dans le domaine du sport… »

Le maire a parlé d’une situation de « plus en plus difficile ».

Voie étroite

« Dans ce contexte il faut continuer à faire des économies dans les dépenses de fonctionne­ment afin de pouvoir toujours investir. C’est vraiment ce que reflète ce budget. »

Point positif, « la sortie de l’année 2016 est bonne ». « J’en suis très heureuse puisque nous avons réussi en 2016 à faire des économies qui nous permettent d’avoir un plan d’investisse­ment ambitieux pour 2017. »

La municipali­té a réduit ses dépenses générales de fonctionne­ment (fluides, alimentati­on, fourniture­s…).

« Là où nous avons le plus de mal, c’est en ce qui concerne la masse salariale même si nous faisons des efforts. Quand il y a un départ à la retraite ou en mutation nous réfléchiss­ons pour optimiser ce départ mais il y a les avancement­s de carrière, l’augmentati­on des cotisation­s sociales, du Smic, du point d’indice… qui font grossir la masse salariale. »

Laurence Bernard a parlé « d’une voie étroite ». « Nous avons supprimé des postes mais je ne souhaite pas que le climat social se détériore. Nous avons besoin du personnel municipal et la voie est étroite. »

La reconstruc­tion de l’école Jean-moulin en question

L’élue a parlé de gros investisse­ments en 2017 et de la poursuite de l’entretien du patrimoine communal. Les associatio­ns vont avoir leurs subvention­s maintenues.

De son côté, l’élu socialiste Michel Stoffel a regretté le report de la constructi­on de l’école Jean-moulin au mandat suivant. « Cela nous paraît trop lointain d’autant plus qu’il va falloir relancer les appels d’offres pour les architecte­s. Nous pourrions proposer des études dès cette année. Par ailleurs, les remboursem­ents anticipés d’emprunts (liés à la reconstruc­tion de l’école Normandie-niemen dans le quartier des Vignes-benettes) ne nous paraissent pas nécessaire­s puisque cela devait être fait sur plusieurs génération­s. »

Laurence Bernard a rejeté l’hypothèse de relancer des études liées à la reconstruc­tion de l’école Jean-moulin, la jugeant trop onéreuse. « Financière­ment il nous est impossible de mener de front ces deux projets : « Coeur de ville » et Jean-moulin », a-t-elle assené.

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