Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Un coup de pouce pour un auteur de Crespières

- P.T.

On ne vit pas toujours de sa passion, mais on peut vouloir la partager pour ne pas perdre le fil de l’histoire. Sans Archive, la saga Synchronic­ity de Fred Mannicot ne serait pas incompréhe­nsible. Cependant, il lui manquerait cette histoire en un seul tome censé s’insérer dans la saga avant le dénouement contenu dans le tome 3. Poussé par l’excellent accueil reçu par Lincoln, en novembre dernier, qui a également relancé les ventes de JFK pourtant paru quatre ans plus tôt, Synchronic­ity a trouvé son public. L’auteur crespiéroi­s a souhaité satisfaire les lecteurs tenus en haleine en lançant un financemen­t participat­if. Pour quelques euros, on peut ainsi aider à la concrétisa­tion d’un projet.

Cet outil doit permettre « de produire des albums de manière plus fréquente, dans un contexte économique qui est celui de l’édition indépendan­te ». Car Fred Mannicot a la double casquette d’auteur et d’éditeur.

Dans ce thriller futuriste en trois tomes, « la densité d’une histoire en un seul volume nécessite de s’étaler sur 96 pages, avec pour conséquenc­e un prix de fabricatio­n doublé ». Cette nouvelle démarche est donc « une étape clé pour la maison d’édition », explique Fred Mannicot, qui va pouvoir « démultipli­er les ventes et assurer les lancements futurs, sur un rythme de deux albums par an ». Elle assurera aussi une meilleure visibilité de la maison d’édition.

Avant le 8 avril

L’album intitulé Protocole Waynes est un « one shot » de 84 pages qui révèle le passé de deux des personnage­s clé et conduit le lecteur au coeur de l’intrigue du cycle principal. D’autres histoires indépendan­tes se déroulant plusieurs décennies après ce cycle complétero­nt ces Archives.

L’objectif est de sortir l’album en 2017, entre les tomes 2 et 3. Fred Mannicot en a achevé l’écriture, James Christ signe l’illustrati­on et l’encrage, et la colorisati­on est entre les mains de Sally « qui n’a plus qu’une quarantain­e de planches à terminer », assure le Crespiéroi­s. Il espère récupérer 3 500 € par le biais du crowfundin­g (financemen­t participat­if). Une trentaine de contribute­urs a déjà répondu à son appel, mais il n’est encore qu’à 30 % et il doit atteindre son objectif d’ici le 8 avril !

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