Jean-hugo et Daniel ont concouru pour le titre

Dimanche et lundi, se déroulait la finale nationale du concours du Meilleur Apprenti de France boucherie, à Auxerre. Le Pisciacais Daniel Ramousse et le Sartrouvillais Jean-hugo de Moura ont bataillé pour le titre.

Ils étaient deux Yvelinois à concourir pour le titre de Meilleur Apprenti boucher de France (MAF), dimanche et lundi derniers à Auxerre. L’épreuve s’est déroulée sur deux jours, réunissant 26 candidats tous issus des épreuves régionales.

Celle pour l’île-de-france s’était déroulée le 20 février à l’école professionnelle de boucherie de Paris (XIIE) et à l’issue de l’épreuve de quatre heures, deux jeunes hommes ont terminé en tête, qualifiés pour l’épreuve nationale. Ils s’appellent Daniel Ramousse, Pisciacais de 16 ans et Jean-hugo de Moura, Sartrouvillais de 21 ans.

« Un métier très noble »

« J’aime bien les concours mais je n’aime pas perdre. Quand je le fais, c’est pour gagner. » Daniel Ramousse est en deuxième année de CAP boucherie au CFA des métiers de la viande (Paris XIIE). Il est également apprenti dans la boutique de Christèle et Philippe Bourdin, rue Caulaincourt, dans le XVIIIE à Paris. « Je n’ai pas fait ce choix au hasard, M. Bourdin a formé le Meilleur Apprenti de France de 2014. J’avais une petite idée derrière la tête ! » En décembre dernier, Daniel a également remporté le concours international de vitrines de boucherie, à Charolles. « J’étais en binôme avec Quentin Valladier de Montgeron (91), face à treize équipes dont une suisse et deux belges. »

Fils d’éleveurs et artisans bouchers, Daniel Ramousse a suivi la voie familiale. Son grand frère de 18 ans s’occupe de la ferme familiale dans l’orne, sa petite soeur de 14 ans est toujours collégienne. « Boucher, c’est quelque chose que je veux faire depuis que je suis tout petit. C’est un métier très noble qui souffre à tort d’une mauvaise image. Un boucher est souvent très propre à l’image de sa boutique. Le respect des normes