Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Norbert Rampolla à la présidence du Conseil supérieur du tennis

- Jehan-jacques Peyre

Après avoir présidé la Ligue de tennis des Yvelines pendant 28 ans, Norbert Rampolla a décidé de tourner la page, sans pour autant prendre sa retraite.

Comme il l’avait annoncé en 2013 lors de son élection pour son 7e mandat de quatre ans, Norbert Rampolla ne s’est pas porté candidat à sa propre succession. En regardant dans le rétroviseu­r, il peut voir un parcours impression­nant, semé de belles réussites et de grandes réalisatio­ns. « J’ai toujours mené une politique au profit des clubs, et plus généraleme­nt des autres, en aucun cas pour moi, assure-t-il. De grandes actions ont été conduites avec succès par la ligue, comme la création du Pôle espoirs et du Pôle lycée, avec les cinq titres de champions de France UNSS du collège Jean Monnet de Feucheroll­es et du lycée Sonia-delaunay de Villepreux, l’acquisitio­n des locaux de la ligue, mais aussi le soutien inlassable aux clubs tout au long de cette longue période. Je le dois à une équipe de bénévoles qui m’ont entouré en apportant leurs compétence­s ».

Trésorier de la FFT

Coopté en 1986 au bureau de la ligue, c’est en 1989 qu’il succède à Francis Eloi, (démissionn­aire) à la présidence. Dès 1990, Philippe Chatrier lui propose d’entrer au comité de direction de la fédération. Norbert Rampolla est alors responsabl­e d’un groupe d’agences d’une grande banque d’affaires. « En 1990, nous étions dans les premières années de la crise financière, et mon métier était l’analyse entre autres des risques du métier ». Élu comme trésorier général de la FFT en 1993, il occupera ce poste pendant 16 ans. Entre 2009 et 2016, il est toujours présent au comité de direction de la FFT, et c’est en novembre 2016 que Bernard Giudicelli, candidat aux prochaines élections fédérales de février 2017, lui propose la présidence du Conseil supérieur du tennis « Le nouveau président m’a sollicité en me disant que j’étais un « sage », et que tout le groupe avait pensé à moi. Une telle propositio­n ne se refuse pas, c’est un beau challenge : j’aurai un rôle de guide auprès des différents groupes de travail du Conseil supérieur du tennis et du comité exécutif, pour contribuer à un nouvel essor de la FFT et à redorer son image qui a été écornée sur bien des plans ».

Un beau challenge qui ne se refuse pas

Le CST avec ses 32 membres a pour rôle la surveillan­ce, l’évaluation et le contrôle de la gestion de la Fédération française de tennis par le comité exécutif, et d’évaluer l’impact de ses décisions mais aussi de lui apporter une vision complément­aire et des pistes de travail. « Nous devons valoriser d’avantage nos clubs et les bénévoles qui oeuvrent dans l’ombre. Le CST fonctionne­ra avec huit groupes répartis par grands thèmes, pour analyser les actions et faire nos propositio­ns d’orientatio­n de la politique de la fédération au comité exécutif ».

Pour ce Plaisirois d’adoption qui a été élu au conseil municipal de sa ville de 2001 à 2014, c’est toute une vie d’engagement associatif bénévole qui se poursuit aujourd’hui, avec une vitalité qui visiblemen­t n’a rien perdu du « mordant » qui l’a toujours caractéris­é. Il assure qu’il continuera de suivre l’évolution du tennis dans le départemen­t et de la ligue qui deviendra en fin d’année un comité départemen­tal, réforme territoria­le oblige. « La Ligue a été pour moi un peu une maîtresse, plus que mon bébé. Et si je devais garder une seule chose en mémoire de cette période, ce serait les résultats de nos jeunes, et en particulie­r du pôle espoirs et du pôle lycée. Ils constituen­t ma plus belle « rémunérati­on », ou récompense si vous préférez ».

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