Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Pour la Ville, il s’agit d’« un énorme quiproquo »

- Ph. R.

Pour la mairie de Saint-germain-en-laye, toute cette affaire ne serait qu’un « énorme quiproquo malheureux ». Selon une première version, donnée vendredi 31 mars, si Emmanuel Lamy est bien allé à la rencontre de l’équipe effectuant la collecte c’est « parce qu’il n’avait pas été averti de leur présence. » « Nous sommes dans un secteur sauvegardé et ce type de collecte doit obligatoir­ement faire l’objet d’une déclaratio­n en mairie, expliquait-on à l’hôtel de ville. à expliquer, le lundi 3 avril, « qu’il n’y avait au final pas besoin d’autorisati­on car il s’agissait d’une collecte d’utilité publique ». Alors pourquoi le maire est-il intervenu ? nous a fourni le document officiel envoyé à Sidaction pour obtenir les affiches de la campagne 2017.

Ces affiches, il n’en restait plus aucune sur les panneaux municipaux le dimanche 2 avril alors que sur plusieurs panneaux, celles annonçant l’« opération forêt propre », organisée le samedi 25 mars étaient toujours visibles. Rappelons que la 23e édition du Sidaction se déroulait, quant à elle, du 24 au 26 mars.

Interrogée à nouveau sur ce point, la Ville sera amenée à indiquer que les services nettoient régulièrem­ent les panneaux et enlèvent celles annonçant des manifestat­ions dont les dates sont passées pour faire de la place. La mairie insiste sur le fait que celles du Sidaction ont bel et bien été utilisées et que si elles ont été enlevées, contrairem­ent à d’autres, « c’est pour une question de taille. Ces affiches sont plus grandes que celle de l’opération forêt propre, par exemple. »

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