Blaise Rogeau, ce Saint-germanois qui rêve d’aller à la coupe du monde

Coéquipiers en mars, adversaires en avril. De retour il y a quinze jours d’irlande où il a participé avec l’équipe de France à la World League 2, Blaise Rogeau a retrouvé ce week-end une partie de ses copains chez les Bleus redevenus entre-temps des… rivaux. Et pour cause, le joueur du Saint-germain Hockey Club affrontait ce samedi en championnat la formation du Racing Club de France où évoluent quatre autres internationaux tricolores.

Une défaite au Racing

Victorieux à l’aller, les Saintgermanois sont, cette fois-ci, tombés sur plus forts qu’eux (défaite 1-0). « Il y a un peu de frustration car c’est notre première défaite de la saison. En plus, contre notre rival historique. Mais ça n’a pas de conséquence puisqu’on était déjà assurés de terminer à la première place, lâche l’international tricolore de 22 ans avant de revenir sur la particularité de cette rencontre. Comme toujours, c’était un match un peu tendu avec quelques accrochages. Le fait de bien les connaître n’a pas suffi à les battre. »

Les deux clubs vont maintenant se retrouver à deux nouvelles reprises en avril lors du Top 4 où l’enjeu sera notamment pour l’équipe de Blaise Rogeau de décrocher sa place en finale du championnat de France. Une finale qui se déroulera le 6 mai prochain à Saint-germain-enlaye. « Celle-là, ça ferait très mal de la louper, confie-t-il. On espère être bons sur les trois prochains week-ends pour pouvoir la disputer puis la gagner. » Voilà maintenant trois ans que le club n’a plus réussi à décrocher un sacre national chez les hommes.

La World League 3 cet été

Les prochaines semaines ainsi que les prochains mois s’annoncent donc bien remplis pour celui qui retrouvera ensuite l’équipe nationale, dès sa saison en Elite achevée. Au programme ensuite à son agenda : la World League 3 - en principe en juillet à Johannesburg (Afrique du Sud) – qualificative pour la prochaine coupe du monde en 2018. « Seize équipes seront qualifiées et, actuellement, on est dix-septième au classement mondial. Ça va être donc très compliqué. On va devoir faire un exploit si on veut y aller », glisse celui qui a honoré sa première cap l’an dernier.

Le Saint-germanois fait partie de ce nouveau collectif composé de talents en devenir sur laquelle la fédération française compte miser pour l’olympiade qui démarre. « La coupe du monde et les Jeux olympiques, ce sont des choses qui nous font rêver depuis qu’on a commencé le hockey. Ça fait longtemps que la France n’a pas participé à ces événements-là. On espère être cette génération qui va relancer la dynamique du hockey français sur les compétitions internationales. » Un défi que Blaise tentera de relever cet été.