Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Le mystérieux vol à la biscuiterie Erté élucidé
La célèbre biscuiterie Erté du Perray-en-yvelines n’est pas près d’oublier cette nuit du 15 au 16 mars 2016. Ce soir-là, il est 4 h 30 quand une voiture-bélier, maquillée avec une plaque d’immatriculation volée, défonce le portail d’entrée du site industriel de l’entreprise de la famille Longuet, créée en 1888. Les malfaiteurs, cagoulés, font main basse sur un camion de la société. Le véhicule sera retrouvé le lendemain matin, vers 10 h 45, sur la commune des Essarts-le-roi.
Après plusieurs mois d’investigations, les enquêteurs identifient un suspect. Son ADN a été retrouvé sur le pommeau du levier de vitesse. Il s’agit d’un homme de 31 ans qui appartient à la communauté des gens du voyage. Il a déjà été condamné à huit reprises, essentiellement pour des vols.
« On ne doit pas parler du même camion »
Interpellé alors qu’il venait de sortir de détention depuis quatre mois, ce père de deux enfants était jugé le 13 avril en comparution immédiate. Comme lors de sa garde à vue, il a nié être l’un des auteurs du coup de force. Pour justifier la présence de ses empreintes dans le camion volé, il s’est lancé dans une explication rocambolesque. Il a raconté aux juges qu’il avait, à l’époque des faits, donné « un coup de main à deux jeunes gitans » qui n’arrivaient plus à démarrer un véhicule similaire. « Ils démontaient les grilles d’un stade proche de nos caravanes. Je leur ai dit de partir. On ne voulait pas d’ennuis, nous. J’ai bien vu que le camion était volé. Un fusible avait grillé. J’ai réparé et ils sont partis. »
« Le vol a eu lieu vers 4 h 30, le camion a été retrouvé vers 10 h 45, a alors resitué la procureure. Ça correspond à vos habitudes de vie d’être debout aussi tôt. » « Non, a confessé l’accusé. On ne doit pas parler du même camion alors. »
Les juges ont finalement suivi le réquisitoire du ministère public et condamné Bruno à un an de prison ferme avec mandat de dépôt.
CHANTELOUP-LES-VIGNES
Un conducteur de 25 ans s’est rendu peu après avoir favorisé la fuite d’une autre voiture, le 11 avril rue de Poissy. Positionnée dans le secteur à la suite de jets de pierres sur un bus, la police décide de contrôler une Citroën C3. C’est à ce moment-là qu’une Renault Twingo s’interpose. Les deux véhicules prennent la fuite. La Twingo est abandonnée à hauteur de la place des Pierreuses. Ses occupants disparaissent ensuite dans les étages d’un immeuble. C’est au moment de l’enlèvement de la Twingo que le conducteur se présentera aux forces de l’ordre.
CROISSY-SUR-SEINE
Un mineur de 15 ans a été interpellé le 12 avril vers 23 h 30, rue de l’équerre, après s’être rendu coupable d’un refus d’obtempérer alors qu’il était au volant. Il venait de percuter un autre automobiliste circulant en sens inverse. La victime, âgée de 31 ans, présentait des douleurs dorsales. Elle a été conduite à l’hôpital de Versailles. Le mineur a été remis à ses responsables légaux. Il sera reconvoqué ultérieurement.
MAISONS-LAFFITTE
Un homme de 20 ans domicilié à Sartrouville a été appréhendé le 13 avril, place de la Libération, alors qu’il s’apprêtait à céder à un acheteur un casque de moto et des gants volés mis en vente sur « Le Bon Coin ». Ce que ne savait pas le mis en cause, c’est que son client n’était autre que le propriétaire des articles. Ce dernier avait repéré les objets quelques jours plus tôt sur le site en ligne. Il a alerté la police et organisé un rendez-vous, discrètement surveillé par les forces de l’ordre jusqu’à l’arrestation en flagrance.