Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Le concessionnaire va mettre davantage la main à la poche
Le concessionnaire du parc Princesse va mettre davantage la main à la poche. Huit millions d’euros, au lieu des cinq prévus, vont ainsi être consacrés aux équipements publics du site.
Ce ne sont plus cinq, mais huit millions d’euros qui vont être dédiés aux équipements du parc Princesse. François Jonemann a fait cette annonce en conseil municipal et un avenant au traité de concession a été voté dans ce sens.
Le premier adjoint a expliqué que « certains articles du Traité de concession d’aménagement concerté (Tca) de l’écoquartier du Parc Princesse » devaient être amendés « afin de préciser le nouveau coût prévisionnel des équipements publics réalisés par la ville en tant que maître d’ouvrage ».
Le montant de la participation du concessionnaire, l’échéancier de versement ainsi que le bilan prévisionnel de l’opération doivent être modifiés.
Cette participation avait été fixée en 2014 à cinq millions d’euros payés sous forme d’échéances annuelles successives. Mais des études de programmation relatives aux différents équipements publics prévus, en particulier l’extension de l’école Princesse et la création d’un équipement multi-activités (nouveau gymnase en remplacement de l’actuel, locaux associatifs et stationnement souterrain) ont révélé un coût de réalisation supérieur à celui initialement retenu.
La durée du traité prolongée
Il est donc indispensable de réviser le coût total de ces équipements et le montant de la participation de l’aménageur.
Le nouveau montant a été estimé à un peu plus de huit millions d’euros. Il correspond à la prise en charge totale ou partielle des études et des travaux liés à ces équipements publics.
Dans le détail, cette participation va être répartie de la manière suivante : 2,8M € pour l’extension du groupe Princesse, 4M € pour l’« ensemble multiactivités », 612 000€ pour l’extension de la crèche Princesse, 444 000€ pour les aménagements liés au transport urbain et 153 000€ consacrés au réaménagement du cimetière.
Par ailleurs, la durée du Traité de concession d’aménagement a été prolongée d’un an, jusqu’en 2022, au vu des contretemps dus aux procédures administratives (autorisation de défrichement, fouilles archéologiques…). Cette date pourrait être à nouveau modifiée au cas où le projet prendrait du retard.
Huit millions d’euros nécessaires
François Jonemann a expliqué qu’au départ le coût prévisionnel de ces investissements avait été estimé par la ville à 2,1M € avant qu’une renégociation du traité ne fixe le montant à cinq millions d’euros (« ce qui semblait relativement large »). « En réalité, en approfondissant le sujet et en avançant dans la programmation, il apparaît que huit millions d’euros seraient en fait nécessaires. Il a donc fallu se rapprocher de l’aménageur afin de trouver un équilibre pour chacun. Par ailleurs, la programmation des logements s’étant affinée, il a été possible de prévoir plus exactement le nombre d’élèves et donc de classes d’école primaire supplémentaires qui seront nécessaires. En outre, les coefficients de prise en charge respective entre la ville et l’aménageur ne paraissaient pas favorables. La convention a donc été renégociée avec une enveloppe de huit millions d’euros versée selon un échéancier davantage en adéquation avec le financement des équipements public prévus », a précisé le bras droit de Bernard Grouchko.