Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Diabète : dépistage gratuit ce samedi
Pour la 3e année consécutive, l’association Lions International dépistage et recherche diabète (LIDER Diabète) organise la journée nationale de prévention et de dépistage gratuit du diabète, en partenariat avec près de 2 000 professionnels de santé. 3 000 bénévoles sont ainsi mobilisés.
40 000 personnes s’étaient déplacées en 2016 sur 80 sites. En 2017, plus de 140 villes en France se mobilisent jusqu’au 30 avril pour toucher les plus vul- nérables dans des lieux publics très fréquentés.
« Pandémie galopante »
Le Lions Club d’orgeval Verneuil/vernouillet se mobilise ce samedi 22 avril, de 9 h à 13 h et de 15 h à 17 h, sur la place du marché à Orgeval. Des professionnels de santé procéderont à des tests gratuits de glycémie.
Près d’un million de Français sont diabétiques sans le savoir, indiquent les responsables de LIDER Diabète. « Le développement du diabète de type 2 (90 % des cas) peut passer longtemps inaperçu. Un individu diabétique non traité est exposé au risque de complications cardiaques, neurologiques, rénales ou oculaires sévères. Cette maladie, qui touche plus de 3 millions de Français, est la première cause d’insuffisance rénale. Elle provoque aussi un millier de cas de cécité totale par an et huit fois plus encore d’amputations des membres inférieurs. Le nombre de personnes diabétiques augmente chaque année d’environ 200 000 nouveaux cas, notamment parmi des adultes de plus en plus jeunes. Au facteur héréditaire, s’ajoutent les méfaits d’une hygiène de vie empreinte de stress, de sédentarité et d’une alimentation déséquilibrée, trop riche en graisses et en sucres. »
Pour Valérie Foussier, endocrinologue à l’hôpital privé d’antony et présidente du Comité scientifique de LIDER Diabète : « Nous assistons à une pandémie galopante de diabète de type 2. Il est donc primordial d’organiser des actions de dépistage récurrentes d’intérêt public, où l’on s’adresse également à des personnes qui n’ont pas forcément accès aux soins, qui peuvent être en situation de précarité ou tout simplement des personnes à risque qui n’en ont pas conscience. Les personnes sans diabète connu testées positives sont ensuite orientées vers un médecin traitant pour un bilan diagnostic complet. »