Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Le futur accueil de loisirs Casanova prend forme

- Philippe Roudeillat.

C’est une aventure que personne n’aimerait vivre. Une maman et sa petite fille, âgée de 2 ans, sont restées bloquées près de 5 heures dans un ascenseur. Les faits se sont déroulés le 6 avril dernier dans un immeuble de l’immobilièr­e 3 F situé au 2, rue François-couperin dans le quartier du Bel Air à Saint-germain-en-laye. C’est suite à un dysfonctio­nnement que la cabine, dans laquelle avaient pris place la maman et sa fillette pour rentrer chez elles, aurait stoppé entre le rez-de-chaussée et le premier étage vers 16h45. Prévenus, le gardien et un technicien de la société Otis auraient tenté de débloquer la cabine en mettant en oeuvre les démarches habituelle­s dans ce genre de cas, mais sans succès.

La cabine bloquée par ses « parachutes »

L’arrivée d’un second technicien n’ayant toujours pas permis de faire sortir les deux occupantes, la décision a été prise de faire appel aux pompiers. Mais, comme les technicien­s avant eux, ces derniers auraient rencontré des difficulté­s inhabituel­les avec le dispositif de « parachutes » de la cabine, destiné normalemen­t à éviter qu’elle ne chute sous l’effet d’un poids trop important.

Les pompiers sortent les grands moyens

« Bien que rôdés à ces interventi­ons et en dépit des techniques spécifique­s de dégagement généraleme­nt mises en oeuvre pour ce type de matériel par les soldats du feu, la cabine restait immobile », indique-t-on du côté du Service départemen­tal d’incendie et de secours des Yvelines (Sdis 78). Face aux difficulté­s rencontrée­s, les pompiers ont fait appel à des renforts constitués, entre autres, d’un véhicule de désincarcé­ration, de la cellule dite « manoeuvre de force ». Cette cellule comprend des moyens de levage, de désincarcé­ration ou de découpe habituelle­ment utilisés pour les grosses interventi­ons.

Le « grand sang-froid » de la maman et « le courage » de la fillette

« L’action conjointe de l’ensemble des intervenan­ts a permis de mettre en sécurité la cabine au moyen d’un treuil tirefort afin de déverrouil­ler le système de blocage des parachutes nécessaire pour pouvoir remonter ensuite la cabine », ajoute-t-on au Sdis 78.

Ce n’est qu’un peu avant 22h que la maman et sa fillette dont les pompiers saluent respective­ment « le grand sang-froid » et « le courage » auraient, enfin, pu être sorties de la cabine. Jeudi 13 avril, une affichette collée sur la porte d’entrée du 2, rue Couperin, indiquait que l’ascenseur était toujours en « panne ».

 ?? (© Sdis 78 service communicat­ion C. Cognet). ?? La maman et la fillette de 2 ans ont attendu de longues heures avant que les pompiers réussissen­t à faire bouger la cabine d’ascenseurs
(© Sdis 78 service communicat­ion C. Cognet). La maman et la fillette de 2 ans ont attendu de longues heures avant que les pompiers réussissen­t à faire bouger la cabine d’ascenseurs
 ?? (© Sdis 78 service communicat­ion C. Cognet). ?? Les pompiers ont engagé d’importants moyens sur cette interventi­on
(© Sdis 78 service communicat­ion C. Cognet). Les pompiers ont engagé d’importants moyens sur cette interventi­on

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