Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Le futur accueil de loisirs Casanova prend forme
C’est une aventure que personne n’aimerait vivre. Une maman et sa petite fille, âgée de 2 ans, sont restées bloquées près de 5 heures dans un ascenseur. Les faits se sont déroulés le 6 avril dernier dans un immeuble de l’immobilière 3 F situé au 2, rue François-couperin dans le quartier du Bel Air à Saint-germain-en-laye. C’est suite à un dysfonctionnement que la cabine, dans laquelle avaient pris place la maman et sa fillette pour rentrer chez elles, aurait stoppé entre le rez-de-chaussée et le premier étage vers 16h45. Prévenus, le gardien et un technicien de la société Otis auraient tenté de débloquer la cabine en mettant en oeuvre les démarches habituelles dans ce genre de cas, mais sans succès.
La cabine bloquée par ses « parachutes »
L’arrivée d’un second technicien n’ayant toujours pas permis de faire sortir les deux occupantes, la décision a été prise de faire appel aux pompiers. Mais, comme les techniciens avant eux, ces derniers auraient rencontré des difficultés inhabituelles avec le dispositif de « parachutes » de la cabine, destiné normalement à éviter qu’elle ne chute sous l’effet d’un poids trop important.
Les pompiers sortent les grands moyens
« Bien que rôdés à ces interventions et en dépit des techniques spécifiques de dégagement généralement mises en oeuvre pour ce type de matériel par les soldats du feu, la cabine restait immobile », indique-t-on du côté du Service départemental d’incendie et de secours des Yvelines (Sdis 78). Face aux difficultés rencontrées, les pompiers ont fait appel à des renforts constitués, entre autres, d’un véhicule de désincarcération, de la cellule dite « manoeuvre de force ». Cette cellule comprend des moyens de levage, de désincarcération ou de découpe habituellement utilisés pour les grosses interventions.
Le « grand sang-froid » de la maman et « le courage » de la fillette
« L’action conjointe de l’ensemble des intervenants a permis de mettre en sécurité la cabine au moyen d’un treuil tirefort afin de déverrouiller le système de blocage des parachutes nécessaire pour pouvoir remonter ensuite la cabine », ajoute-t-on au Sdis 78.
Ce n’est qu’un peu avant 22h que la maman et sa fillette dont les pompiers saluent respectivement « le grand sang-froid » et « le courage » auraient, enfin, pu être sorties de la cabine. Jeudi 13 avril, une affichette collée sur la porte d’entrée du 2, rue Couperin, indiquait que l’ascenseur était toujours en « panne ».