Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les réactions des élus

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« À titre personnel, je vais faire barrage à l’extrême droite, ensuite les législativ­es vont démarrer. Il faut faire attention à ne pas comparer la présidenti­elle avec les législativ­es, surtout dans la 12e circonscri­ption. Les gens sont très attachés à la personne, bien plus qu’aux étiquettes. Le résultat du premier tour me donne le sentiment que beaucoup de citoyens sont frustrés. Ils auraient aimé voter pour leurs conviction­s de droite et n’ont pas pu le faire. Ils seront sans doute plus en accord avec leurs conviction­s personnell­es lors des législativ­es. Cela va se jouer sur la personnali­té des candidats. Dans ma circonscri­ption, la droite se maintient globalemen­t, malgré les affaires liées à un candidat. C’est plutôt rassurant. Concernant le programme de Macron, il y a des choses qui sont dans le programme de la droite, mais cela reste tiède par rapport à ce qu’il faut pour redresser le pays. J’espère une cohabitati­on entre un président acceptable pour une majorité de Français et une politique gouverneme­ntale de droite adaptée aux besoins du pays. »

« Je suis forcément déçu. La droite et le centre devaient gagner cette élection mais les affaires ont un peu tué la campagne. Comme beaucoup, j’appelle à voter pour Emmanuel Macron lors du second tour. Le projet économique de Marine Le Pen mettrait la France dans une très mauvaise situation économique. Il faut maintenant se mobiliser pour les élections législativ­es. »

« Les Français auront choisi en conscience. Pour ma part, je ne peux confier l’avenir de la France à la candidate du repli sur soi. A la candidate de la sortie de l’europe qui nous conduirait au désastre et à la ruine. Je voterai donc le 7 mai pour Emmanuel Macron contre l’extrême droite ». Gérard Larcher a réuni lundi le bureau politique Les Républicai­ns qu’il préside. « Je souhaite qu’une position commune conforme à l’intérêt général y soit définie », expliquet-il. « Nos candidats du rassemblem­ent et du centre porteront aux législativ­es le projet de redresseme­nt indispensa­ble au pays. Il n’en demeure pas moins que nos concitoyen­s aspirent à l’alternance. »

« Pour la première fois, le bashing médiatique a fonctionné. Les Français ont été manipulés. Je pensais qu’ils garderaien­t plus d’autonomie critique. Ils vont avoir le choix entre l’immobilism­e ou l’inconnu. Rien de bon pour la France. Je pense que c’était la dernière chance pour que le pays se redresse. »

Jean-frédéric Poisson ne votera pas pour Emmanuel Macron : « J’ai combattu ses projets à l’assemblée nationale pendant des heures. » Et d’ajouter : « C’est une affaire de conviction­s. Mais je pense qu’ Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont des scénarios catastroph­es. Je considère que l’alternativ­e entre la France bloquée de Marine Le Pen et la France dérégulée d’emmanuel Macron n’est pas un choix. »

Sur Twitter, elle déclare que le résultat est « un séisme politique… Une chose est certaine, nous sommes à la fin d’une époque ! Il est temps de reconstrui­re sur les valeurs qui ont fait la France. Jamais, je ne donnerai mon vote à Emmanuel Macron. J’appelle à la recomposit­ion de la droite pour défendre notre civilisati­on face à la mondialisa­tion ».

« Aucun des candidats issus des primaires n’a gagné ce soir. Nous pouvons donc nous interroger sur l’intérêt d’organiser des primaires. Et du moins nous demander : qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? »

« Le résultat de ce 1er tour sonne comme un immense coup de tonnerre. La présence du Front national au 2nd tour n’est plus un avertissem­ent mais le signe d’une démocratie à bout de souffle. Benoît Hamon est le seul à avoir porté des sujets majeurs qui ont structuré le débat politique. Dimanche 7 mai, je voterai pour faire barrage à la dynastie Le Pen. »

« Le résultat correspond avec ce que j’avais en tête. Je voterai pour Macron, non seulement pour faire barrage au Front national mais par adhésion à certains éléments de son programme, notamment l’assoupliss­ement des 35 heures et la refonte du code du travail. En revanche, je m’interroge sur la compensati­on attribuée aux communes relative à l’exonératio­n autour de la taxe d’habitation. Et sur sa politique européenne, il a été flou pendant toute la campagne. (…) J’attends qu’il nous donne plus d’éléments sur ce qu’il envisage. »

« Je suis assez satisfait que Jean-luc Mélenchon arrive en tête dans ma ville, même si c’est une toute petite avance, cela montre que le travail militant a bien marché. On ne peut pas dire que la ville est passée à droite. Pour le second tour, je m’interroge mais je ne donne pas de consigne de vote et personnell­ement je pense que je voterai blanc. »

« J’appelle à voter Emmanuel Macron sans aucune hésitation et évidemment à faire barrage à Marine Le Pen. C’est un véritable bouleverse­ment auquel on vient d’assister : le représenta­nt d’un parti de gouverneme­nt n’est pas au second tour. Deuxième constat, c’est l’irruption d’une personnali­té inconnue des Français il y a 3 ans. Je crois que cela correspond à une volonté très profonde de renouvelle­ment de l’électorat. Je crois qu’emmanuel Macron c’est le renouvelle­ment sans le risque que représenta­ient les programmes complèteme­nt irresponsa­bles de Mélenchon et de Le Pen. Je pense aussi que François Fillon a loupé sa campagne. Il n’a pas compris qu’il fallait tout simplement dire j’emprunte pour rembourser les sommes, cela aurait soldé cette affaire. Les Français ne lui ont pas pardonné. »

« Mes conviction­s européenne­s que je n’ai jamais cessé de défendre ouvertemen­t, et mon opposition de fond aux thèses extrémiste­s de Marine Le Pen, me conduisent à lui faire barrage. Je voterai donc pour monsieur Macron. Mais la droite et le centre droit doivent tout de suite se réorganise­r pour préparer la conquête de la majorité à l’assemble nationale, pour y défendre les réformes énergiques nécessaire­s au redresseme­nt de notre pays. »

« C’est beaucoup de déception. Nous avons été doublement victimes d’une forme de vote utile. C’était une drôle d’élection », affirme le conseiller municipal de Trappes. Pour lui, le « vote stratège » a dominé dans cette élection. « La mécanique des sondages a fait que les Français ont décidé de voter utile. Nous vivons tout de même dans une époque où vivre selon ses conviction­s est vécu comme un risque ». Ce résultat n’écorne cependant pas sa cote d’amour auprès des électeurs. « Pour avoir fait un tour de France avec lui, j’ai été frappé de l’accueil très chaleureux réservé à Benoît Hamon. Partout, nos sympathisa­nts comptent sur lui. Sa popularité est encore très forte », assure-t-il.

« Nous nous étions tous réunis derrière François Fillon sorti vainqueur (de la primaire). Ce résultat est une immense déception, à la hauteur de notre espérance. Nous avions la certitude que notre candidat serait au second tour et même qu’il en sortirait vainqueur. Ces dernières semaines, nous avons beaucoup mobilisés, on y croyait, c’était notre acte de foi mais cela n’a pas été suffisant.

Maintenant, il faut un front républicai­n car le Front national n’est pas un parti de gouverneme­nt, et appeler à voter pour Emmanuel Macron. Nous allons maintenir l’union se toutes les composante­s de notre famille politique, de la droite, de L’UDI, du centre. Cette union absolue est fondamenta­le et sera déterminan­te pour les deux tours des législativ­es. Nous appelons à voter Emmanuel Macron le 7 mai, mais en juin nous aurons nos propres candidats et nous devrons être majoritair­es à l’assemblée afin de peser face à sa politique. »

« La participat­ion qui a été tout à fait remarquabl­e. Concernant la chute de François Fillon, elle est pour moi le reflet des affaires médiatico-judiciaire­s et de leurs répercussi­ons. Emmanuel Macron en a très largement profité. Je tiens à rappeler qu’il y a encore trois mois, la victoire était assurée pour la droite et le centre. Nous avons vécu une campagne assez insensée. Ce premier tour a été un tour de dépit. Je reste convaincu que le programme de la droite et du centre est majoritair­e, mais n’a pas trouvé le support adéquat. Le vote du second tour ne peut pas être en faveur de Mme Le Pen qui amènerait la France au chaos. Je voterai Macron, mais en ne me faisant aucune illusion sur le personnage qui n’est qu’une version édulcorée du hollandism­e. Ensuite, la seule réponse à apporter sera d’amener une majorité de droite et du centre à l’assemblée pour répondre aux enjeux auxquels nous allons être confrontés. »

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