Le centre médical a la fièvre

Les médecins qui s’étaient engagés dans le projet ont jeté l’éponge. Ils accusent le promoteur de les avoir menés en bateau.

Le projet de reconversion du parking Jean-jaurès n’a pas fini de faire des vagues. Et pas seulement du côté de ceux qui y sont opposés.

En juin dernier, au moment de son adoption en conseil municipal, le projet comportait encore un espace de 1 200 m2 dévolu à l’installation d’un centre médical. Une dizaine d’investisseurs, tous issus du monde de la santé, et une trentaine de praticiens (du généraliste au podologue en passant par des infirmiers) travaillaient alors d’arrache-pied depuis plus de deux ans sur le montage du projet, en collaboration avec un architecte et en relation avec la Soppec, le promoteur du site.

Que s’est-il passé durant c’est un mensonge. La municipalité aurait dû nous appuyer davantage. »

Dans le collimateur du Docteur Berdah : la Soppec. « Ils ont attendu deux ans et demi avant de nous donner les prix du m2 carré pour les locaux (2 200 euros) et le parking (20 000 euros hors taxe la place). Lorsqu’on leur a annoncé que nous n’avions plus besoin que de 900 m2, ils nous ont dit :

On a fini aussi par apprendre qu’on nous livrerait des locaux bruts, sans distribution intérieure au niveau de l’eau et de l’électricité. On s’est moqué de nous depuis le début en fait. »

Le promoteur ciblé