Le Courrier des Yvelines (Poissy)
« La porte reste ouverte »
Guillaume Lesnard, le directeur général de la Soppec, est directement mis en cause par le Dr Berdah. Les investisseurs qui portaient le projet vous accusent de les avoir menés en bateau. Que répondez-vous ?
Guillaume Lesnard : je pense au contraire que nous les avons accompagnés, que nous avons essayé de bâtir ensemble et de satisfaire leurs besoins. Sur le prix, dès le départ, on avait évoqué le chiffre de 2 000 euros le mètre carré. On arrive finalement à 2 200 euros. Il n’y a pas une différence énorme. Ils vous reprochent aussi d’avoir modifié le cahier des charges et de leur avoir annoncé que le produit livré resterait à achever. Est-ce vrai ?
On fonctionne toujours comme ça. Comment voulez-vous que nous réalisions les aménagements de réseau en eau et en électricité sans connaître la distribution des espaces ? On aurait pu trouver une solution. Vos détracteurs affirment que vous ne vouliez pas d’un centre médical ramené à une superficie de 900 m2 ?
Bien sûr que non. On était tout à fait prêt à envisager cette option. On aurait pu trouver une solution pour les 300 m2 restants. Peut-on encore croire à un projet de centre médical ?
La coque n’a toujours pas été vendue. On a encore du temps. On peut reprendre le dialogue. La porte reste ouverte. La balle est dans leur camp.