Le Courrier des Yvelines (Poissy)
LE MAIRE : « TOLÉRANCE ZÉRO »
« Je peux signer cette pétition sans problème. » Le maire Christophe Delrieu indique qu’il se range du côté des habitants face à la « dangerosité extrême et à l’inconscience folle » de certains individus qui « viennent faire du rodéo » avec leurs engins motorisés de type quad ou moto-cross partout dans la commune. « Ils circulent n’importe où sur l’espace public et mettent en danger des dizaines de personnes dont des enfants. Nous appliquons la tolérance zéro. La police municipale fait son travail en verbalisant les conducteurs, en envoyant les véhicules à la fourrière. Nous n’en faisons pas la publicité pour ne pas générer de provocations ni des comportements encore plus violents. Depuis le mois de janvier nous avons mis en fourrière une douzaine de motos et quads. Malheureusement, du fait du système législatif actuel, la plupart des quads ont dû être rendus à leurs propriétaires à la suite de décisions de justice. »
L’édile en appelle aux candidats aux législatives pour que des mesures législatives plus strictes puissent être mises en oeuvre. « Face à ces provocations, la pédagogie ne suffit pas. Dès le premier comportement dangereux, il faudrait pouvoir enlever le véhicule et le détruire. Il faut porter ce sujet dans la campagne législative. »
Le maire indique qu’une opération de contrôle a été menée les 15 et 16 avril dans et à proximité du parc du Peuple de l’herbe. « Deux conducteurs de scooters, sans casque ni assurance, ont été contrôlés de même que trois conducteurs de motocross. Deux d’entre eux ont pris la fuite, le troisième a provoqué les forces de l’ordre. » Christophe Delrieu explique que des décisions de justice récentes concernant des courses-poursuites avec des forces de l’ordre ayant entraîné des accidents ont mis la responsabilité non pas sur les fuyards mais sur les policiers. « Une course-poursuite est une prise de risque pour tous les habitants. Mais, j’entends les habitants qui disent que le risque existe même sans course-poursuite et demandent en conséquence l’intervention de la police. »