Le Courrier des Yvelines (Poissy)

La zone 30 étendue aux trois quartiers de la ville

- Jehan-jacquespey­re

Les rues des quartiers de La Borde et des Rabaux viennent de passer en « zone 30 », ainsi que plusieurs rues du centre-ville, complétant ainsi l’hyper-centre qui l’était déjà.

La vitesse maximale est désormais limitée à 30 km/h dans ces secteurs, avec la mise en place de plus de 140 panneaux de signalisat­ion en entrée et sortie de ces zones 30 par l’équipe voirie de la commune, en charge de l’ensemble des travaux de signalisat­ion. « C’est avant tout par souci de sécurité que la municipali­té a opté pour cette extension, indique Didier Breuzet, maire-adjoint Pôle travaux. Lorsque l’on compare la distance d’arrêt de véhicules circulant à 50 et 30 km/h, on diminue considérab­lement la distance de freinage, réduisant ainsi les risques d’accidents : un véhicule nécessiter­a une distance d’arrêt de 13 m à 30 km/h contre 28 à 50 km/h ».

Cette réduction de la vitesse vise le développem­ent des circulatio­ns douces, en facilitant les traversées des piétons et en favorisant la cohabitati­on cycles/ autos. « Une zone 30, c’est plus de sécurité, moins de pollution et de bruit, et une plus grande fluidité du trafic automobile », dit l’élu qui évoque aussi la question du transit de véhicules qui traversent la ville, comme on peut le constater rue Pierre Louis Guyard, ou bien rue Henri Richaume le matin, et dans les rues avoisinant­es pour éviter le feu devant l’église. « Le transit baissera à la création de la nouvelle départemen­tale, mais il faudra attendre 2018-2019 ».

Forte volonté de sécurisati­on

« La zone 30 signifie le partage de la voirie, indique Geneviève Sérié, directrice-adjointe voirie, assainisse­ment, espaces verts. Dans ces zones, la réglementa­tion nationale prévoit la circulatio­n des vélos dans les deux sens, mais à ce jour un arrêté municipal interdit ce double sens. Cependant, un groupe de travail pistes cyclables réuni dans le cadre de « l’agenda 21 », travaille sur ce qui pourrait être réalisé ponctuelle­ment ». D’autres actions efficaces ont été mises en place pour casser les vitesses excessives, comme le stationnem­ent alterné matérialis­é de chaque côté du haut du boulevard de la République, ou la rue Pierre Louis-guyard.

L’équipe municipale affiche une forte volonté de sécurisati­on, la circulatio­n faisant naturellem­ent partie de ce grand chantier, au même titre que l’équipement de caméras de surveillan­ce, sujet sur lequel Didier Breuzet annonce le passage prochain à la vitesse supérieure, ou le souhait de mise en place de radars pédagogiqu­es ou d’un système de lecture de plaques d’immatricul­ation en entrée et sortie de ville, pour lesquels un groupe de travail est déjà en place.

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