Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Vernouille­t : l’ascension vertigineu­se de son équipe féminine

- Basile Regoli

En 2e division départemen­tale il y a quatre ans, en 1re division il y a trois ans, en Prénationa­le il y a deux ans, en Nationale 4 la saison dernière et maintenant en Nationale 3 cette année. L’ascension de l’équipe féminine de Vernouille­t aux Interclubs est vertigineu­se. Dans un passé proche, les Vernolitai­nes se contentaie­nt d’aller disputer des rencontres dans le départemen­t. Cette saison, elles se rendront sur des week-ends tout en entier à Limoges et à Marseille pour jouer.

Une montée en N3 inattendue

Jean-luc Richerd, responsabl­e de cette équipe, le reconnaît très honnêtemen­t. Cette montée en N3 est une grosse surprise. « On n’avait absolument pas l’objectif de monter l’an dernier mais on a saisi notre chance. On s’est retrouvé dans une poule avec des équipes toutes à notre portée, raconte-t-il. Si elles sont là, c’est qu’elles l’ont mérité en tout cas. C’est une bonne carte de visite pour elles. » Rares sont, d’ailleurs, les équipes yvelinoise­s à évoluer à ce niveau-là (la cinquième division nationale) chez les filles. Elles sont trois exactement cette saison avec Versailles et Bailly-noisy.

Une belle fierté pour le club vernolitai­n qui ne tient d’ordinaire pas la comparaiso­n avec ces structures de dimension bien plus importante. « La N3 pour un club comme le nôtre, c’est quelque chose d’inespéré. On a 500 licenciés tandis qu’eux sont à plus de mille. On s’invite un peu dans la cour des grands », souligne Richerd. Réalistes, les Vernolitai­nes ne visent rien d’autre que le maintien, ce qui serait déjà une sacrée performanc­e au regard du niveau de la poule dans laquelle elles sont tombées.

« Dans la poule, il y a trois équipes injouables mais les deux autres sont de notre niveau. On démarre avec un déplacemen­t à Limoges. On va y aller pour faire un holdup. »

Pour ce match d’ouverture, l’équipe devra faire sans sa n°1 Marie Mottet (2/6), actuelleme­nt aux Etats-unis pour ses études. « Elle devrait venir à partir du deuxième ou du troisième match. » On devrait ainsi retrouver sur les courts ce dimanche des filles comme Charlyne Tonda (2/6), Gwladys Le Pelletier (3/6) ou encore Olivia Thomas (4/6), déjà de la partie les saisons précédente­s. « Ce sont toutes des produits du club. Notre politique est de s’appuyer uniquement sur notre formation interne », précise Jean-luc Richerd.

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Promues, les Vernolitai­nes vont découvrir la Nationale 3.

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