Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Chambourcy. Les taux d’imposition resteront inchangés.

- S.R.

Le maire adjoint aux finances Didier Guinaudie a annoncé que la municipali­té n’allait pas toucher aux taux d’imposition en 2017.

« Il n’y aura aucune augmentati­on des taux. Il s’agit d’un engagement pris par la municipali­té lors du débat d’orientatio­n budgétaire. Et nous le concrétiso­ns avec cette délibérati­on. »

La taxe d’habitation s’établit à 7,21 %. « Il faut ajouter la part prise par l’interco, soit 6,15 %, donc cela fait 13,36 % au final, un taux inchangé par rapport à 2016. »

Quant à la taxe foncière sur les propriétés bâties, son taux va être de 10,59 %. La municipali­té attend un produit fiscal, en prenant en compte des bases fixées par l’etat, dépassant légèrement 1,2M€ pour la taxe d’habitation et 2M€ pour la taxe foncière. Concernant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (teom), le député-maire Pierre Morange a assuré qu’elle n’allait pas changer et être même peutêtre revue à la baisse. « Elle devrait diminuer mais en tout état de cause il n’y aura pas de majoration », a assuré l’édile. La Ville va continuer « la maîtrise des dépenses de fonctionne­ment ».

Didier Guinaudie a présenté un budget « à l’équilibre », «à hauteur de 11,6M€ ». « Nous avons la volonté de ne pas dépenser toute notre recette et de nous donner les moyens de faire des économies pour l’autofinanc­ement. »

Hausse des tarifs municipaux

L’autofinanc­ement prévisionn­el sera d’un peu plus d’1,4m€. Quant aux tarifs municipaux, ils vont être réactualis­és. « Aucun des tarifs proposés ne correspond à la réalité des coûts et nous sommes loin de cette réalité ! » L’équipe municipale a également intégré à son budget des bases qui vont augmenter de +0,4 %. La Ville a fait le pari que les droits de mutations (appliqués aux transactio­ns immobilièr­es) seront aussi bons en 2017 qu’en 2016. « C’est plutôt bien parti ! »

Mêmes montants pour la Caf

« Depuis 2015 l’ensemble des recettes fiscales provenant des entreprise­s est perçu par la communauté d’agglo et reversées aux communes sous forme d’attributio­ns de compensati­on. »

Concernant la part directe de la Dotation globale de fonctionne­ment (Dgf), la Ville s’attend à une « mauvaise nouvelle » qu’elle a anticipée. « Nous risquons de frôler la Dgf négative. Il n’y a que l’administra­tion française pour faire une telle chose ! C’est une catastroph­e quand on sait qu’elle était à plus de 820 000 euros en 2010. »

Quant à la Caisse d’allocation­s familiales des Yvelines, elle va verser les mêmes montants qu’en 2016. La masse salariale est la plus grosse dépense de la municipali­té. « Nous essayons d’optimiser nos moyens, notamment quand il y a des départs de personnel. Nous avons prévu de baisser la masse salariale de 150 000 euros en 2017. »

Les associatio­ns peuvent de leur côté se rassurer, la municipali­té a prévu de maintenir leur niveau de subvention­s. Le Centre communal d’action sociale (Ccas) va se voir attribuer 190 000 euros comme il avait été décidé en 2016.

Concernant les investisse­ments, la ville va connaître des « gros chantiers » qui vont aller au-delà de 2017, comme la poursuite de la constructi­on de l’espace André-derain (son parc va être ouvert et les premiers travaux engagés sur la bâtisse). ll est également prévu la réfection du club-house, des travaux au 44 Grande Rue, à la Croix-blanche… « Nous avons des frais d’études estimés à 477 000 euros. » La Ville va également acquérir pour 1,8M€ le terrain qui doit accueillir la future gare routière le long de l’a14, acheter du matériel pour ses services et réaliser les travaux prévus dans le cadre de la réalisatio­n de la maison médicale. Enfin les bassins du Désert de Retz vont subir un curage.

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