Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Un appel d’offres pour 2018
Le contrat avec la Sogeres a été renouvelé en 2010. En 2018, la ville de Poissy va lancer un nouvel appel d’offres public aux entreprises de restauration, obligatoire à chaque fin de contrat. « La rédaction des critères pour l’appel d’offres va avoir lieu en commission, courant 2018. Si ces critères ne sont pas encore établis, nous privilégions à Poissy les circuits courts, la production locale et si possible bio, et la découverte culinaire pour les enfants », expose Vanessa Hubert, adjointe au maire chargée des affaires scolaires.
L’entreprise Sogeres cuisine les repas pour les crèches, maternelles, écoles primaires et résidences pour personnes âgées depuis 30 ans et est locataire de la cuisine centrale située à Poissy. « Jusquelà, elle a remporté l’appel d’offres mais il n’y a aucune garantie que ce soit le cas cette fois-là. Même si nous avons des bonnes relations avec Sogeres, à critère égal, nous choisirons le moins cher », explique Vanessa Hubert.
Priorité au local
Autre point primordial pour la Ville : le maintien des salariés de la cuisine centrale. « Pour la restauration mais également dans d’autres entreprises de la ville, nous favorisons l’embauche de Pisciacais et le maintien des emplois locaux est très important », insiste l’adjointe.
En 2010, la question s’était posée sur un éventuel retour en régie. La Ville aurait donc assuré la gestion des repas avec son propre personnel. Une solution qui n’est plus envisagée. « Financièrement, ça ne tiendrait pas la route. Ce serait un coût trop important pour la Ville, d’autant plus avec la baisse des dotations de l’état », explique Vanessa Hubert.
Aujourd’hui, un repas dans les écoles coûte 8,50 euros à la Ville. Pour les administrés, le coût d’un repas est compris entre 2,13 euros et 6 euros en fonction du quotient familial. « Nous ne pouvons pas rogner sur le prix car cela se reporterait sur la qualité dans les assiettes, qui est primordiale pour moi. Pour certains enfants, le repas du midi à la cantine est le seul vrai repas de la journée comprenant notamment de la viande. Chaque semaine, je passe dans une école pour manger avec eux et avoir leur retour », décrit l’adjointe.