Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Cédric Mootoosamy, dernier rescapé de l’épopée marlychois­e de 2010

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Juin 2010. Au bout du suspense, Marly-le-roi réussit à remporter la coupe des Yvelines aux dépens de Gargenvill­e (32). Sept ans plus tard, parmi les seize joueurs présents ce jour-là sur la feuille de match pour disputer cette finale, un seul porte encore les couleurs marlychois­es en équipe première (1D). Son nom : Cédric Mootoosamy.

« Mon meilleur souvenir »

« J’étais le plus jeune du groupe, se souvient celui qui avait seulement 18 ans à l’époque. C’était mon premier trophée en senior. On était passés par toutes les émotions dans ce match. On menait deux à zéro puis ils sont revenus à deux partout avant qu’on inscrive le troisième but à quelques minutes de la fin. C’était vraiment une belle finale, ça reste mon meilleur souvenir. » Des finales départemen­tales, ce papa de deux enfants en a pourtant disputé deux autres ensuite, avec Chatou. Une perdue en 2012 et une autre gagnée en 2013. Mais celle remportée avec son « club de coeur » restera à jamais comme la plus marquante.

Quatre ans plus tard, Mootoosamy a devant lui l’opportunit­é de disputer une quatrième finale et, pourquoi pas, de soulever une troisième fois ce trophée à seulement 25 ans. Mais pour cela, lui et ses partenaire­s marlychois devront écarter de leur route Chambourcy (2D), ce dimanche, en demi-finale. « Certains dans l’équipe se voient déjà en finale mais prudence, prévient celui qui a hérité en cours de saison du brassard de capitaine. À ce stade de la compétitio­n, il n’y a plus d’histoire de division. C’est l’envie qui fera la différence et seulement ça. »

Comme lors des tours précédents lorsqu’il a fallu éliminer Verneuil (Exc.), Vallée 78 (1D), Maule (2D) puis Vélizy (1D). De l’aveu du jeune homme, cette coupe départemen­tale est « un peu notre coupe de France à nous » en parlant des joueurs de

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