Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Montesson. La digue et les arbres au menu du comité de quartier La Borde.

- Débat autour des arbres Des nuisances sonores persistant­es Jehan-jacques Peyre

C’est en petit comité que le quartier de La Borde s’est retrouvé autour du maire pour un tour d’horizon des questions d’actualité, ce qui n’a pas empêché la richesse des échanges sur différents sujets, depuis la digue jusqu’aux nuisances sonores dans la Plaine.

En introducti­on, le maire Jean-françois Bel a donné quelques informatio­ns sur l’état d’avancement du financemen­t du prolongeme­nt de la digue. « L’inclusion dans le projet des frais du déplacemen­t du transforma­teur de l’avenue Johnson dès cet été permet de s’assurer de l’obtention de financemen­ts conditionn­és au démarrage des travaux en 2017 ». Il a annoncé la teneur de trois délibérati­ons prévues au prochain conseil municipal du 11 mai : un avis pour l’enquête publique, une convention de transfert de la maîtrise d’ouvrage et la demande officielle pour le Fonds de soutien pour l’investisse­ment local (préfet de Région).

L’élu de l’opposition Jeanpierre Cret a regretté que le dossier technique ne soit pas disponible : « L’absence du drain sur les schémas présentés nous conduit à nous interroger sur son efficacité. J’irai voir le commissair­e-enquêteur pour consulter le dossier détaillé. Par ailleurs, pourquoi ne pas avoir utilisé l’étang de l’epinoche en parallèle de la zone humide de compensati­on ? » a-t-il demandé. « Nous en avions fait la demande, qui a été rejetée par la DRIRE. Cela nous donne la chance d’aménager un terrain actuelleme­nt en friche, au bénéfice de tous les Montessonn­ais », a répondu le maire. S’en est suivi un échange sur l’accès au parc départemen­tal depuis le chemin de halage. « Les heures d’ouverture sont de la compétence du conseil départemen­tal », a indiqué l’édile qui a profité de l’occasion pour dire sa fierté sur l’améliorati­on de la sécurité de ce bord de Seine suite aux aménagemen­ts réalisés sur les trois mandatures.

Élagage des arbres fait, mais « saccagé » avenue Gounod selon Liliane Spirckel. Sur ce thème a été abordée la question d’un riverain qui vient de construire sa maison avec un permis de construire comprenant un arbre devant l’entrée de son garage, qu’il voudrait abattre. « Je regrette qu’on s’obstine à ne pas accepter de régler le problème pour un arbre de 25 cm de diamètre, que le propriétai­re s’engage à remplacer », a déclaré Jeanpierre Cret. « Lors des dépôts de PC, les travaux doivent être faits en respectant l’existant et il n’y a pas de dérogation autorisée », a répondu le maire qui ne veut pas créer un « précédent ».

La pollution de la nappe phréatique par la station-service de Carrefour continue de faire réagir. « Cela fait 12 ans que le pompage se fait sur le parking de Décathlon et avenue P-et-m-curie. Nous allons demander à rencontrer le directeur avec une délégation d’élus et de riverains »,a déclaré Huguette Fouché, maire adjointe. Le stationnem­ent anarchique des visiteurs de la grande braderie organisée sur le parking de Carrefour a été évoqué : « On a constaté du mieux lors de la dernière braderie de mars », déclare Claude Morel, membre du bureau de l’associatio­n Qualité de vie de La Borde. L’organisate­ur a fait une demande pour une troisième braderie annuelle en juin, le maire va lui demander d’améliorer encore la situation et indiquer les limites acceptable­s.

Concernant la zone 30 récemment étendue, Claude Morel a rappelé la réglementa­tion : « possibilit­é aux cyclistes de prendre les rues à contresens là où il n’y a pas de piste cyclable, ce qui n’est pas le cas à Montesson ». « C’est pour des raisons de sécurité » a répondu le maire, mais cela doit alors être justifié a rétorqué Claude Morel. Il est aussi question de la gêne provoquée par les hordes de motards qui envahissen­t le dimanche le chemin de Cormeilles. La police nationale est intervenue et a arrêté deux personnes. Toujours dans la Plaine, les tirs de canons antipigeon­s sont moins fréquents, mais pas supprimés. D’autres solutions ont été tentées face à cette nuisance nouvelle, et plus de 300 pigeons abattus.

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