Le Courrier des Yvelines (Poissy)
LES ASSOCIATIONS SPORTIVES SUR LE QUI-VIVE
Si les travaux en cours n’enchantent pas les utilisateurs du stade, ils pourraient bien donner des sueurs froides aux associations sportives. Football, hockey, athlétisme, rugby… les structures accueillent des centaines de pratiquants dont de très nombreux jeunes. Pour tous les responsables, c’est bel et bien la sécurité qui arrive en tête des préoccupations. « On y pense très fortement, indique Richard Aubrée, le directeur du Tennis club des Loges. Nous accueillons près de 500 jeunes à l’école de tennis et bien évidemment nous sommes très vigilants à l’aspect sécurité lié à ces travaux. Nous suivons cela de près notamment pour les deux moments où la fréquentation est la plus forte : le mercredi et le week-end. » L’autre point d’attention, lié au premier et tout aussi présent dans l’esprit des présidents d’associations contactés, concerne l’organisation du stationnement aux abords du stade. « Nous avons près de 350 jeunes dont des tout-petits pour lesquels nous demandons aux parents de les accompagner jusqu’au terrain, car c’est là que commence notre responsabilité. Il faut donc qu’ils se garent et là cela devient très compliqué avec les travaux, indique Grégory Manson, le président du Saint-germain Hockey Club (SGHC). Ce n’était déjà pas simple avant. Cela pose aussi des questions pour l’accueil des équipes des autres communes lors des rencontres. » Des alternatives pour désengorger les abords du stade semblent difficiles à mettre en place pour certaines associations. « Nous avons beaucoup d’adultes d’autres communes qui viennent après leur travail et qui n’ont pas d’autres choix que de venir en voiture, explique José Carrat, le président des Foulées de Saint-germainen-laye. On sait très bien que la fin de saison va être difficile et que nous risquons d’avoir de moins en moins de monde aux entraînements. » Les conséquences des travaux sont dans la tête d’autres responsables qui pensent déjà à la rentrée prochaine. Ils craignent en effet que certains parents hésitent à réinscrire leurs enfants sachant que la prochaine saison devra aussi se faire, en grande partie, au rythme de ces travaux dont la durée est fixée à une année.