Le Courrier des Yvelines (Poissy)
La réaction des élus
▲Gérard Larcher, président du Sénat, ancien maire de Rambouillet (LR)
« Les électeurs de la droite et du centre ont contribué à la victoire d’emmanuel Macron rejetant l’entreprise de dédiabolisation du FN ». Et de poursuivre : « Dès demain, la campagne des élections législatives sera lancée. 577 candidats LR/ UDI iront à la rencontre des Français. Il ne s’agit pas de constituer une majorité présidentielle de «façade» mais une majorité parlementaire cohérente. Seule l’union sans faille de la droite et du centre peut entraîner la victoire. Toute division serait rejetée par nos électeurs. La démocratie exige une majorité parlementaire claire et engagée, et une opposition constructive et respectée dans ses droits. »
▲Philippe Brillault (LR), maire du Chesnay et candidat aux législatives sur la 3e circonscription
« Le front républicain a été massif. Pour autant, je n’ai ressenti ni joie, ni émotion. A-t-on un président qui correspond à la campagne de cette présidentielle ? Est-il vraiment ni à droite, ni à gauche ? Ces réponses, nous les aurons aux législatives. Ce sont ces élections qui vont donner la toile politique du pays ».
▲Pascal Thévenot (LR), maire de Vélizy-villacoublay et candidat aux législatives sur la 2e circoncription
« Il faut que la droite se modernise et prenne conscience qu’il faut un nouvel élan, une nouvelle dynamique. La cohabitation sera la seule bonne solution pour notre pays. »
▲Karl Olive (LR), maire de Poissy
« Il est temps de se projeter sur l’avenir : les élections législatives des 11 et 18 juin. […] Dans ce nouvel ordre républicain et démocratique qui s’ouvre, il sera essentiel de rester ancrés sur nos valeurs et nos idées avec un seul et unique objectif : faire gagner la France ensemble. Dans notre belle 12e circonscription des Yvelines, je serai naturellement sur le terrain pour emmener notre candidat, David Douillet, à la victoire. »
▲Frédérik Bernard, ancien maire de Poissy et soutien d’emmanuel Macron
« Les Pisciacais se sont mobilisés pour la République et certains pour Emmanuel Macron. J’entends tous les partis politiques parler des législatives, aujourd’hui savourons notre victoire. Il faut analyser les résultats, notamment ceux du premier tour. Les décisions qu’emmanuel Macron va prendre, notamment le choix du Premier ministre, vont changer le panorama politique de la France. J’attends ça ! »
▲Joséphine Kollmannsberger (LR), maire de Plaisir
« Pour beaucoup, le vote du second tour n’a pas été un vote d’adhésion mais bien un vote de barrage. Un nouveau président a été élu. Nous ne demandons qu’à lui faire confiance pour redresser le pays et redonner espoir à nos concitoyens. Il n’est pas question de lui donner un chèque en blanc. Seuls les résultats permettront aux Français d’apprécier mais il n’aura pas le droit de décevoir. »
▲Nicolas Hue (PS), conseiller municipal d’opposition aux Clayes-sous-bois et candidat aux législatives dans la 3e circonscription
« En votant à près de 66 % pour Emmanuel Macron, nos concitoyens ont indiqué leur refus de voir l’extrême droite mettre en place un projet de fracturation de notre société. Cependant, cette élection n’est pas un blanc-seing au programme que le nouveau président a présenté tout au long de cette campagne. J’en appelle à la responsabilité de tous ceux, écologistes, communistes, insoumis, citoyens qui souhaitent porter une parole claire lors des élections législatives à construire une plateforme de travail commune, à laquelle nos concitoyens devront être associés. Les Français ont besoin d’une gauche forte qui les représente. »
▲François de Mazières (apparenté LR), députémaire de Versailles
« Nous avons désormais un président jeune qui amène une image internationale très positive. C’est aussi un président très européen. Ce n’était pas mon candidat au départ mais j’espère qu’il réussira. Après tout ce qui s’est passé durant la campagne, il est important maintenant que l’on passe à autre chose, à la construction. »
▲Raymond Pommet (LR), maire des Essarts-le-roi
Il estime qu’« on ne pouvait confier la France au parti du rejet et du repli sur soi. On ne pouvait pas non plus se laisser aller à la tentation de l’abstention ou du vote blanc, tant le risque d’une victoire de l’intolérance était élevé. Nous n’avions donc qu’un choix. Un choix contraint, certes, mais un choix responsable. Celui de voter Emmanuel Macron. » Et d’ajouter avec les législatives : « C’était un choix de la raison et de l’espoir dans un monde qui a changé. Il faut maintenant tout reconstruire… en mieux. » Il soutient Jean-frédéric Poisson, député sortant et candidat investi par LR sur la 10e circonscription.
▲Emmanuel Lamy (LR), maire de Saint-germain-enlaye
« Je me réjouis du score d’emmanuel Macron. Je pense que les électeurs ont sanctionné Marine Le Pen et notamment sa détestable prestation lors du débat. Je pense qu’emmanuel Macron devrait avoir une majorité écrasante à Saint-germain. Cette élection témoigne d’abord d’une volonté des électeurs de renouveler profondément les moeurs et le personnel politique. C’est le sens premier que je donne à cette élection. »
▲Philippe Esnol, sénateur des Yvelines, soutien d’emmanuel Macron
« J’ai toujours pensé qu’emmanuel Macron remporterait le second tour sans difficulté et je suis heureux qu’il ait réussi à le faire. De tous les candidats, il était le plus à même de rassembler notre pays et de proposer quelque chose d’innovant. Désormais, se pose le problème des législatives et je vais m’impliquer personnellement pour soutenir les candidats d’en Marche !. Dans les Yvelines, les candidats ne manquent pas, seulement il faut choisir les bons. Ils seront dévoilés dans les prochains jours. »
▲David Jutier, élu Europe Ecologie Les Verts à Rambouillet
« Une fois de plus, le Front national a joué les idiots utiles en faveur d’un projet qui usurpe le nom de libéralisme, qui galvaude celui de démocrate, qui maltraite notre environnement et qui n’a rien de social. Il est maintenant temps de nous attaquer aux sources de l’inondation d’extrême droite qui, régulièrement, submerge les urnes de la République. »
Candidat dans la 10 circonscription aux élections législatives de juin, il déplore qu’aucune leçon n’ait été tirée de 2002 : « Rien n’a été fait depuis pour endiguer la peur de l’avenir ressentie, pour mettre fin à l’abandon de trop de territoires, pour que chaque personne en France sache qu’elle y a une place, […] quels que soient ses projets et sa situation ».
▲Laurent Brosse, maire (LR) de Conflans-sainte-honorine
« La victoire d’emmanuel Macron était attendue après le premier tour et surtout après le débat d’entre deux tours. Aujourd’hui, il faut penser à la suite dans un contexte de bouleversement de l’équilibre politique dominé depuis plus de trente ans par la droite et la gauche. Jusqu’au premier tour des législatives, nous serons dans une période transitoire. Sans Premier ministre aujourd’hui, nous avons du mal à voir les orientations politiques de M. Macron. J’attends cette nomination avec impatience et aussi les propositions de son gouvernement. Je ne pense pas qu’il choisira un Premier ministre de droite. Concernant les législatives, je soutiendrai sur la 7e circonscription, le candidat sortant, Arnaud Richard, qui porte les couleurs de L’UDI et des LR. »
▲Jean-marie Tétart, député-maire (LR) de Houdan
« Je suis comme la France, je suis soulagé mais pas enthousiaste. Je ne souhaitais pas voir le Front national accéder au pouvoir, à cause de la menace qu’il faisait peser sur la France avec la sortie de l’europe et de l’euro. Mais Emmanuel Macron, même s’il est légitimement élu, arithmétiquement, avec l’abstention, les votes blancs et nuls, cela ne lui est pas favorable. »
Candidat à sa réélection à l’assemblée nationale, il aura fort à faire dans une circonscription qu’il définit lui-même comme coupée en trois au niveau de l’électorat : « Au premier tour, le Houdanais a voté pour Fillon, le Bonniérois pour le FN, Les Mureaux et la vallée de Seine pour Jean-luc-mélenchon, explique-t-il. Au second tour, les rapports de force ne sont pas tout à fait les mêmes non plus sur ces trois territoires. » Il relève néanmoins une constante dans le Bonniérois, c’est la « progression » du Front national au fil des élections.
▲Pierre Morange, députémaire (LR) de Chambourcy
« Le taux de participation extrêmement bas et le nombre important de bulletins blancs et nuls fragilisent le socle de cette élection. A l’issue de ce second tour, Emmanuel Macron est élu président et je lui présente mes salutations républicaines. Cette élection a été possible grâce à la droite et au centre qui sont les seuls à être en mesure de faire face aux défis auxquels va être confronté notre pays et à pouvoir apporter la sécurité à nos concitoyens. Le troisième tour de cette élection sera de nature législative. »