Quinze tombes profanées

C’est par hasard que le gardien du site a découvert le pillage opéré dans le cimetière d’achères.

Alors qu’il s’apprêtait à faire réaliser des travaux, arpentant les allées avec un entrepreneur, il a d’abord constaté qu’une pierre tombale n’était plus à sa place. Finalement, il s’est aperçu que, dans le même périmètre, d’autres sépultures avaient été violées.

Dans cet espace du cimetière, situé à proximité de la voie ferroviaire et de la forêt, une quinzaine de tombes, au total, a été visitée. Quand ? Difficile de le savoir avec certitude. D’ailleurs, il n’est pas impossible que ces visiteurs malintentionnés soient venus à plusieurs reprises, le poids des pierres ayant pu ralentir leurs agissements.

L’objectif de l’expédition n’était pas, visiblement, de dégrader gratuitement les sépultures. Aucune inscription n’a ainsi été relevée. Il n’y a pas non plus eu de destructions volontaires aveugles. Le pillage semble bien avoir été la seule motivation des visiteurs.

Accompagnés du maire Marc Honoré, les enquêteurs de la police scientifique ont procédé à des relevés et mené les premières investigations. Pour le moment, les pierres n’ont pas été rescelées, dans l’attente des réponses des familles, que la mairie doit contacter dans les prochains jours. Elles devront, en effet, livrer les informations dont elles ont connaissance, puis préciser leurs intentions avant que la Ville ne procède aux travaux de cimentage, à ses frais.

La motivation semble être le pillage