Architecture et patrimoine seront protégés

L’aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine a été adoptée par les élus. Elle protège près d’un quart de la surface communale.

Voté en conseil municipal, le document a fait l’objet d’une enquête publique et d’un rapport établi par un commissaireenquêteur. Il a été présenté à la région. « Nous avons eu un vote à l’unanimité », se félicite Etienne Cattier, maire adjoint à l’urbanisme.

Le processus avait démarré en septembre 2015. « Les Croissillons ont été invités à s’exprimer, notamment à travers des réunions publiques. Un comité constitué de commerçants et d’habitants a été régulièrement interrogé. »

Des espaces verts protégés

L’avap reprend l’ancienne Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (Zppaup). « Nous avons agrandi certaines parties de cette Zppaup. »

Le secteur des Gabillons, où se trouvent des maisons maraîchères chargées d’histoire, est protégé. « Ces bâtisses ont une architecture particulière et nous voulons les préserver. » Le boulevard Hostachy a fait aussi l’objet d’une attention particulière. « C’est le coeur de ville. Nous avons fait en sorte que les façades donnant sur le boulevard ne soient pas modifiées à l’avenir. »

La ville dispose de grandes et belles propriétés qui vont être préservées. « Des espaces verts qui ne figuraient pas dans la Zppaup apparaissent dans l’avap. »

Le secteur de la berge de la Seine est aussi une zone protégée. Les propriétaires ou les futurs acheteurs devront respecter une réglementation architecturale s’ils veulent y modifier leur maison. « Ces contraintes sont liées au percement des murs, à l’emploi de nouveaux crépis… » Une partie de la ville est en zone inondable. « Le plan inondation ne veut pas dire que l’on ne peut pas construire. L’école anglaise dispose par exemple de soussols dans lesquels la Seine peut éventuellement entrer et ressortir. » L’avap préserve au final 20 % de la surface de la ville.

De nouveaux logements allée des Machines

La municipalité a réservé une partie du territoire communal à l’édification de nouveaux logements. Une résidence intergénérationnelle est actuellement en construction le long de l’allée des Machines en face du Vésinet et à quelques mètres des terrains de la Lyonnaise. Un espace, situé de l’autre côté de cette allée, où était implantée autrefois une usine de fabrication de chemises, va servir à bâtir 148 logements aidés et soixante en accession à la propriété. La ville a fait le choix de la mixité sociale. « Le permis de construire, purgé de tout recours, a été délivré. Nous avons rencontré des associations qui ont pu donner leurs avis sur l’esthétique des futurs bâtiments et sur leur implantation. Nous avons joué cartes sur table. »

Un autre terrain, situé à quelques mètres, a été acheté par la ville à Engie. « « Nous n’avons aucun projet sur cette surface qui est pour l’instant une réserve foncière »