Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Le tour de France contre la maladie de Charcot fait étape à Sartrouville
Le mardi 2 mai au parc du Dispensaire, l’entente Sportive de Sartrouville a accueilli Lauriane Viautour, en route depuis fin mars pour un tour de France en faveur de la recherche contre la maladie de Charcot. Son périple s’achèvera le 25 juin en Aquitaine
Depuis le 27 mars, Lauriane Viautour, traileuse et infirmière de 32 ans, réalise un tour de France pour récolter de l’argent au profit de l’arsla (Association pour la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique). En marge de l’étape organisée à Sartrouville, le 2 mai dernier, nous avons pu nous entretenir avec elle. Pouvez-vous nous en dire davantage sur votre initiative et sa genèse ?
Le projet est de passer une semaine dans chaque région de France. Cela dure donc treize semaines. L’idée est de sensibiliser et de récolter des fonds pour lutter contre la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative, évolutive et incurable. Ma tante est décédée de cette maladie en 2015 et j’avais toujours eu envie de faire quelque chose pour elle par le biais de la course à pied. D’où est partie cette idée ?
L’idée est partie d’un jeu de mots. On s’est inspiré de l’émission de télévision J’irai dormir chez vous. Je vais de région en région, des personnes m’accueillent, me font courir et parfois, comme ici, organisent un rassemblement avec beaucoup plus de monde. Ce qui permet de récolter davantage de dons. Quelles sont les prochaines étapes prévues ?
En Ile-de-france, après Sartrouville, il y a des étapes à Chamarande, Bures-sur-yvette (Essonne), Montigny-lencoup puis Fontainebleau (Seine-etmarne). Nous prendrons ensuite la direction du Grand Est. Je ferai un passage à Troyes, Nancy et aux alentours de Strasbourg. Quel est l’objectif avec ce tour de France ?
À l’origine, le but était de récolter 1 000 euros. Aujourd’hui, on a dépassé la barre des 2 000 euros (N.D.L.R. : 2 740 exactement). L’objectif étant dépassé, et j’en suis extrêmement satisfaite, je suis ouverte à tout. Concrètement, à quoi va servir tout cet argent ?
L’argent est récolté au profit de l’arsla. Il y a deux pôles d’action. L’un est consacré à la recherche et l’autre consiste à aider au quotidien les malades sur le plan financier ou matériel. Il faut savoir que l’ordinateur spécialement adapté aux personnes atteintes de cette maladie coûte environ 20 000 euros (N.D.L.R. : prix de l’ordinateur ou de la tablette et de la commande oculaire). Propos recueillis par Florent Métois