Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Les anti-virgule se mettent en marche
Samedi 20 mai, les opposants à la Virgule, tracé du Tram 13 Express devant relier les gares de Saint-germain-en-laye Grande Ceinture et RER A, organisent un rassemblement suivi d’une marche. C’est leur première manifestation depuis le lancement du projet.
Ils s’étaient faits un peu discrets ces dernières semaines, mais il semble que les anti-virgule ont décidé de se remettre en marche. Ce projet prévoit, entre autres, la création d’une nouvelle voie sur 3,6 km pour connecter la gare de Saint-germain-en-laye Grande Ceinture à celle du RER A située en centreville.
Une marche jusqu’à la mairie
Samedi 20 mai à 15h, ils organisent un rassemblement sur la place du Marché de Saint-germain-en-laye qui devrait être suivi d’une « marche jusqu’à l’hôtel de ville » où ils sou- haitent remettre une lettre pour le maire, Emmanuel Lamy. Un courrier demandant un rendez-vous pour leur permettre d’exposer leurs propositions et suggestions.
Organisé par l’association Ensemble pour l’environnement de Saint-germain-en-laye et de sa région (EPESG) ce rendezvous se fera sous la bannière : « Non à la virgule en traintram. Non au gâchis d’argent public. Oui au tracé direct Saint- Cyr – Achères. Oui à des bus électriques pour relier les gares. Oui à des bus ou navettes électriques Bel-air -RER A. J’aime Saint-germain, sa forêt et son château. »
Une première pour les opposants
C’est la première fois depuis le lancement du projet que les opposants au tracé saint-germanois actuel du « Tram 13 express », nouveau nom du projet Tangentielle Ouest (TGO), prennent une telle initiative. Imaginé à plusieurs reprises, notamment en février dernier pour manifester contre le démarrage de l’abattage des arbres situés sur le parcours de la Virgule, un tel rassemblement n’a jamais vu le jour. Depuis le début, le combat mené par les associations nationales et locales a plutôt consisté à interpeller les politiques locaux jusqu’à la ministre Ségolène Royal, à lancer des pétitions ou à entamer des démarches pour faire connaître leur action. Alerté par la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (Sppef), Stéphane Bern s’est notamment engagé auprès des « anti » leur offrant une exposition précieuse de leur opposition.
Aussi, le rassemblement du 20 mai sera scruté de près par les « pro » qui considèrent que les opposants au projet ne représentent qu’une très faible partie de la population et aura valeur de test pour les « anti » quant à leur capacité à mobiliser les Saint-germanois.