Cas avérés et efficaces

« Une image que j’aime utiliser souvent, raconte le Dr De La Forest Divonne : faire partir le patient en montgolfière. La personne est fatiguée, stressée, elle a trop de choses à supporter dans sa vie. Une fois qu’elle est en transe, je la fais voyager en montgolfière et je lui fais jeter les sacs de sable par-dessus bord. La montgolfière, plus légère, va plus haut, ça va mieux. L’inconscient fait le travail : jeter par-dessus bord les pressions excessives. »

Autre cas de figure vécu : « Un patient en fin de vie, atteint d’un cancer du poumon, sans cesse essoufflé. Il me parle de son jardin, de sa maison. D’une voix douce et monocorde, je le fais aller, en transe, dans sa maison. Je lui dis : « Vous ouvrez la porte, vous êtes chez vous. Vous allez à la fenêtre, vous l’ouvrez, vous sentez l’air. Il n’y a rien à faire, juste sentir les molécules d’air qui pénètrent dans vos poumons. » Pendant vingt à vingt-cinq minutes, je l’ai fait respirer profondément, ça l’a apaisé. Le stress était parti. »

Le Dr Jolly cite un exemple, au bloc opératoire cette fois : « Une future maman était angoissée à l’idée de se retrouver avec les jambes paralysées à la suite de sa césarienne. Elle avait eu un accident auparavant qui l’avait profondément marquée. Je l’ai accompagnée au bloc opératoire et pendant la césarienne, je l’ai mise en transe. Auparavant, elle m’avait parlé d’un souvenir agréable de voyage sur le Nil. Alors, dans son esprit en transe, elle a imaginer qu’elle accouchait par césarienne sur le Nil. Ce moment d’angoisse s’est transformé en un moment positif. Elle nous a d’ailleurs écrit par la suite, pour nous dire qu’elle était ravie. Elle a même écrit « à bientôt pour mon quatrième enfant ». L’hypnose permet même de donner envie de revenir au bloc opératoire. »