Arnaud Richard (LR-UDI) mise sur son travail

Le député UDI de la 7e circonscription repart au combat. Le candidat âgé de 46 ans mise sur son travail, c’est le second député de France le plus actif à l’assemblée (2012-2017) selon le site www.depute.com. « J’ai l’impression d’avoir été digne de la confiance des gens. Je pense être reconnu pour ma présence très active au sein de l’assemblée. »

L’homme joue la carte de l’expérience dans ces périodes qui en troublent plus d’un à droite comme à gauche. « J’ai un bilan positif, je connais le territoire. J’ai fait en sorte d’avancer dans une forme de consensus que tout le monde reconnaît. Il faut prendre conscience aujourd’hui que le député fantôme ne pourra plus être élu. Le travail est le critère qui sera le plus fort pour être élu. » S’il est élu, Arnaud Richard veut approfondir ce travail. « Le député est la passerelle entre le local et l’etat et l’assemblée. J’ai utilisé ma réserve parlementaire à 80 % pour les associations et pour 20 %, les communes. J’ai accueilli aussi 1 600 jeunes scolaires à l’assemblée. Le travail de député n’est pas simple, il est technique mais il est nécessaire. On fait appel à moi pour les dossiers aussi sensibles que l’hébergement d’urgence, les migrants. » Depuis mardi 16 mai, il publie chaque jour sur son compte Facebook une vidéo qui retrace la campagne électorale.

En 2010, Arnaud Richard succède à Pierre Cardo et quitte ses fonctions à la Caisse des Dépôts. Il est réélu député en juin 2012. Il est membre et secrétaire de la Commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes. Membre suppléant du Conseil national de la Formation professionnelle et du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, il est vice-président des groupes d’amitié France-croatie, Franceiran, France-turquie et Franceportugal. Élu conseiller municipal d’opposition à Triel-sur-seine en mars 2014, il démissionne de ce poste en décembre 2015 après avoir été élu conseiller régional sur la liste de Valérie Pécresse. « Je suis partisan de deux mandats limités à trois fois. Il faut régénérer la vie politique au sein du Parlement. »