Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Pourquoi Arnaud Péricard n’a-t-il pas basculé vers En Marche ! ?
La rumeur a gonflé la semaine dernière. Arnaud Péricard, maire adjoint à Saint-germain-en-laye a été approché par le parti d’emmanuel Macron. Il explique qu’il ne faut pas se tromper de combat.
En coulisse, il explique avoir été très touché par cette approche politique. Il y a quelques semaines, le maire adjoint de Saint-germain-en-laye, Arnaud Péricard, a été sollicité par des membres de l’équipe de la République en marche, le parti créé par Emmanuel Macron après le succès du mouvement En Marche !, pour être le candidat aux législatives sur la 6e circonscription des Yvelines. Il se serait retrouvé opposé au député-maire (LR) de Chambourcy, Pierre Morange. Vous avez donc été approché par les membres d’en Marche !, aujourd’hui la République en marche ?
Arnaud Péricard : J’ai effectivement été très sensible par cette démarche qui s’est faite dans une forme de bienveillance, une bienveillance qui manquait jusque-là en politique. J’ai rencontré des gens comme Sylvie Goulard, Jean-baptiste Lemoine. Je me suis rendu à la réunion, salle Jacques-tati à Saint-germain-en-laye. C’était une réunion de bonne tenue. Il y avait un ton neuf, j’ai l’impression qu’on remettait un peu d’intelligence au coeur du débat politique et ça fait du bien. Mais vous avez finalement refusé l’offre ?
Il ne faut pas se tromper de combat. Le mien, il est municipal. Je l’ai toujours dit. Les gens n’auraient pas compris, d’ailleurs. Je suis quelqu’un de droite et je souhaite faire évoluer mon parti de l’intérieur. Cela n’a pas simple ?
Il y a une vraie aspiration au changement de la part de nos concitoyens. Nous nous sommes réunis hier (mardi 16 mai) au sein du Club des Loges. Nous étions une cinquantaine d’élus à dire à l’unanimité qu’il fallait changer l’air très les choses. On ne peut pas en rester là. Il va falloir que ceux qui nous ont mis là-dedans s’expliquent. Il nous faudra régler des comptes sur le plan national mais aussi départemental. L’aspiration au changement, il faut l’entendre et agir en ce sens. On a pu voir chez certains une forme d’obscurantisme lors de la campagne à droite notamment chez des fillonistes. Au sein du Club des Loges, avec Karl Olive (le maire de Poissy, N.D.L.R.) nous souhaitons nous saisir de ce formidable mouvement de changement pour faire bouger les choses. Nous sentons bien qu’il y a une approche générationnelle dans ce qui se passe en politique aujourd’hui. »