Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Ces lieux culturels innovants du département
Ces projets culturels des Yvelines se distinguent de par leur innovation et leurs qualités intrinsèques. Quand architecture et arts vivants font bon ménage pour contribuer à embellir le quotidien des habitants.
d’ailleurs présent lors de cette conférence, « la Lanterne propose une architecture remarquable, exceptionnelle et pratique, offrant aux habitants une multitude d’offres culturelles ainsi que des facilités d’accès ». L’élu souligne également « l’image très positive » du pôle culturel, inauguré il y a un peu plus d’un an. les Rambolitains, qui peuvent apercevoir à des kilomètres à la ronde son excroissance lumineuse, les soirs de spectacle, au niveau de son toit. « C’est un levier culturel extraordinaire », appuie sa directrice, Jocelyne Bernard.
« Ce qui ressort, lorsque l’on interroge ses utilisateurs, c’est l’aspect paisible et serein du lieu. C’est aussi un projet extrêmement lumineux », rapporte ainsi Elisabeth Rojatlefebvre, la directrice du CAUE.
La salle de spectacle principale (550 places assises) jouit par exemple d’une acoustique exceptionnelle.
Les grandes baies installées tout du long du bâtiment contribuent à irradier les différentes salles de ce pôle, à l’image de sa salle d’exposition Robert-doisneau, avec ses 5 m de hauteur sous plafond pour une superficie de 160 m ², dans laquelle se pressent chaque mois de nombreux visiteurs. Cette réunion à la Lanterne concorde avec les 40 ans de la loi sur l’architecture, celle ayant donné naissance à l’ensemble des CAUE de France. « Ce deuxième grand rendez-vous s’attardera ainsi à interroger cette loi 40 ans après, pour une transformation du territoire de qualité et dans le sens de l’intérêt public », note Elisabeth Rojat-lefebvre.
Lors de ce grand rendezvous, trois autres réalisations dont le CAUE a, à des titres divers, favorisé l’émergence, seront mises en avant :
La salle des fêtes de Garancières, construite il y a plus de 20 ans par la même municipalité qu’aujourd’hui, fera l’objet d’un retour d’expérience. « Ce bâtiment, aux formes et matériaux nouveaux, faisait au départ l’objet d’incompréhension », se souvient Elisabeth Rojat-lefebvre. Il a, au fil des ans, su faire l’unanimité, au point d’être aujourd’hui indissociable de l’image du village.
Les intervenants s’attarderont aussi sur le musée de la Ballonnière et du Jamboree de 1947, à Moisson.
Autre projet innovant du département, le Pôle Molière aux Mureaux est ouvert 7j/7, 24h/24, proposant ainsi « tous les wagonnets de l’éducation » selon le maire de la ville, François Garay (DVG) : crèche, ludothèque, salle de sculpture, restaurant, café des parents, école maternelle et élémentaire… tout ceci à la place d’une tour de 18 étages, la fameuse « tour Molière » dont la destruction par semi-foudroyage en 2010 avait fait la une de l’actualité.