Les élus prennent position

« J’attends qu’on nous précise les choses »

Philippe Tautou, maire de Verneuil-surseine. « Je suis favorable à revenir à ce qui existait avant, mais j’attends que le gouvernement statue définitivement et apporte des précisions. Car j’ai cru comprendre que nous pourrions revenir à la semaine de quatre jours par la seule volonté du conseil municipal et du maire et puis on nous a dit qu’il faudra avoir l’avis de l’inspecteur d’académie. Alors s’il émet un avis négatif, est-ce que le maire ou le conseil pourront le faire malgré tout ?

C’est pourquoi j’attends qu’on nous précise les choses dans une circulaire et ensuite je consulterai les directeurs d’école, les enseignants, les fédérations de parents d’élèves et le conseil municipal prendra une décision. »

« Revenir sur le terrain avant de décider »

Pierre Morange, député-maire de Chambourcy. « Dans le cadre de la possibilité de s’adapter pour chaque collectivité, je pense qu’il faut revenir sur le terrain avant de prendre la moindre décision car sinon cela créerait de la dysharmonie et du désordre. Je m’interroge sur cette liberté donnée aux collectivités, cette évolution de notre société, car ce qui est valable dans une commune ne l’est pas forcément chez l’autre. Notamment dans le cadre des ménages recomposés avec les gardes partagées des enfants.

C’est un sujet qui a son importance, c’est la raison pour laquelle je souhaite me retourner vers les enseignants et les parents d’élèves afin qu’un dialogue apaisé soit effectué et pour proposer la formule la plus pertinente. »

« Pas opportun de tout chambouler »

Laurent Brosse, maire de Conflans-sainte-honorine. « Il n’existe pas de texte officiel à ce jour, il peut paraître prochainement, mais de toute façon pour nous ce sera trop tard. Nous souhaitons la mise en place d’une concertation avec les représentants des parents d’élèves et l’éducation nationale et vu le temps qu’il reste, cela me semble trop juste pour envisager une mise en place de la semaine des quatre jours à la rentrée. Cette année, nous conservons le système actuel qui satisfait les parents d’élèves. Il ne me semble pas opportun de tout chambouler dans les prochaines semaines. Nous mènerons une concertation à partir de la rentrée prochaine. Je rencontre habituellement les fédérations de parents d’élèves quelque temps après la rentrée des classes, ce sera l’occasion d’échanger avec eux sur ce sujet. »