Yann Froger promeut une autre Europe

« Je suis prêt à servir la France à l’assemblée nationale. » Yann Froger, 48 ans, annonce sa candidature aux législatives sur la 7e circonscription. Il porte les couleurs du Parti fédéraliste européen qu’il a rejoint en 2015 ainsi que celles du mouvement France Écologie.

Installé à Conflans-saintehonorine depuis 2005, avec sa femme et ses deux enfants, Yann Froger se dit « attaché à ce territoire ». Ancien élève de L’ENA, diplômé du collège d’europe de Bruges, titulaire d’une maîtrise et d’un DEA de sciences politiques et d’une licence d’histoire, Yann Froger a servi dans plusieurs ministères en qualité de cadre de la fonction publique. « Je me suis très souvent occupé de questions européennes. »

À travers sa candidature, Yann Froger souhaite faire d’abord la promotion d’une autre Europe. « Si elle est refondée, l’europe sera l’échelon pertinent pour résoudre une bonne part des problèmes qui nous sont posés. Au moyen de l’adoption d’une constitution fédérale approuvée par référendum, nous devons créer une Europe qui protège, une Europe sociale et citoyenne, soucieuse des biens publics mondiaux et des ressources naturelles, une Europe puissante avec une diplomatie reconnue, une armée commune, une police et des garde-côtes européens. »

Double citoyenneté

Il prône un budget fédéral, l’élection d’un président européen, d’une Assemblée et d’un Sénat européens. « Les Français sont assez mûrs pour assumer la double citoyenneté d’une République française et d’une fédération européenne. »

S’il est élu, Yann Froger s’engage à voter « toutes les lois aptes à garantir un équilibre entre l’économique et le social, l’activité de l’homme et les ressources de la planète, la nécessaire sécurité des citoyens et le caractère raisonnable des moyens employés au regard de l’état de droit. »

Il déclare enfin qu’il sera un élu de proximité, « soucieux d’arpenter sa circonscription, d’y rencontrer tous les habitants, de faire en sorte que leurs préoccupations (éducation, santé, transports, culture, sécurité, emploi…) soient mieux prises en compte. »

Clarisse Puharré, 45 ans, de Chatillon, est candidate suppléante. Mariée et mère de trois enfants, elle travaille dans le secteur financier au sein d’une entreprise minière et métallurgique française. Même si elle n’est pas membre du Parti fédéraliste européen, Clarisse Puharré se dit « profondément attachée à la construction européenne et souhaite une Europe plus forte, pesant dans le monde. »