Deux vitraux de l’église Saint-germain-de-paris restaurés

Une résurrection attendue depuis longtemps. Après plus d’un an de travaux, les deux vitraux nommés Le Festin du mauvais riche et L’arbre de Jessé ont repris leur place dans l’église Saint-germain-de-paris, située à Andrésy. Le lieu de culte est classé aux Monuments historiques depuis 1949, et ses parties les plus anciennes remontent au XIIIE siècle. Dans un état vétuste, les deux vitraux ont fait l’objet d’une importante rénovation, qui aura duré un an.

« À l’époque, on avait remplacé les morceaux de vitraux cassés par du verre classique. Nous avons aussi enlevé les plombs qui y avaient été posés. Il a fallu entre trois et quatre ans pour que le projet se concrétise », précise l’adjoint au maire dédié aux travaux, Alain Mazagol. La rénovation des deux vitraux, de style Renaissance, a nécessité un travail très méticuleux, selon Emmanuel Cutanier, verrier restaurateur chez Vitrail France. « Notre objectif était de conserver leur pureté. Il a tout d’abord fallu réaliser un constat d’état sur leur authenticité. Puis, après avoir établi un cahier des charges, nous avons dépollué les deux oeuvres, en ôtant notamment des plombs. Nous voulions redonner leur lecture d’origine, c’est désormais chose faite ! »

1,5 million d’euros

Auparavant, la municipalité avait déjà entamé une série de travaux sur le monument : les façades extérieures, le beffroi ainsi que les mécanismes de la cloche Germaine (c’est son nom) ont déjà été restaurés. « C’était un projet qui me tenait à coeur, depuis mon arrivée en 2001. L’église ne pouvait être laissée en l’état. Pour l’instant, les travaux ont coûté 1,5 million d’euros au total », précise le maire (DVD) Hugues Ribault. Par ailleurs, la liste des travaux concernant l’édifice est loin d’être terminée : en effet, la municipalité envisage de s’attaquer aux piliers intérieurs de l’église, ainsi qu’à la réfection du sol, instable à certains endroits. « Les arcs nécessitent également d’être retapés. Des études doivent être menées cette année, et une maîtrise d’oeuvre devrait être lancée par la suite », conclut l’édile.