Le conseil municipal en bref

Karl Olive a annoncé qu’un diagnostic phytosanitaire va être opéré à différents endroits et en priorité au sein du parc Meissonier, autour de l’aire de jeux et du cheminement piéton qui contourne le lac ainsi que près du centre de loisirs au château de Villiers. « Suite à la canicule, un arbre est tombé chemin de la Maladrerie et une branche a heurté la tête d’une passante. Cet arbre était sain. Le lendemain, un autre arbre est tombé au niveau du chemin du Bord de l’eau. » Le diagnostic phytosanitaire est mené à titre préventif en cas de nouvel épisode de canicule.

« À ce jour aucune présence de termites à Poissy n’a été signalée, cette délibération répond à un principe de précaution. » Gilles Djeyaramane, élu délégué à l’environnement s’est voulu rassurant au moment de proposer au conseil municipal d’adopter la « reconnaissance de la commune de Poissy en zone susceptible d’être contaminée à court terme par les termites ». Dans les Yvelines, fait savoir l’élu, dix-neuf communes sont exposées au risque, avec de nouveaux cas de contamination dans les communes voisines d’achères et de Chatou.

Huguette Loquet, de la liste J’aime Poissy, a suggéré que la Ville prenne une disposition similaire pour prévenir le risque cette fois lié au frelon asiatique, tueur d’abeilles. Karl Olive a dit prendre note de cette suggestion pertinente.

L’aménageur Citallios demande à la ville de Poissy un délai supplémentaire (jusqu’au 31 mars 2019) pour évaluer la méthodologie adaptée et le coût réel pour dépolluer les sols des parcelles restantes de la Zac Rouget-de-lisle. Le coût estimé jusqu’à présent était de 4 millions d’euros hors taxe et 1,2 million d’euros hors taxe pour le désamiantage. Un nouveau rapport fait état de nouvelles sources de pollution. L’aménageur s’engage à rechercher les entreprises à l’origine de ces pollutions pour leur faire supporter le coût de la dépollution, en vertu du principe : pollueur payeur.

« Il est hors de question de prendre le moindre risque. Nous avons rencontré les entreprises en les encourageant à laisser les équipes venir sur leurs sites. Nous ne nous interdisons pas d’installer des bases de traitement in situ de dépollution des sols. Ceci ne remet rien en question concernant la première phase de 450 logements. »

Après concertation auprès des habitants de la Coudraie, le conseil municipal choisit de rebaptiser la rue Dheepan en rue des Migneaux et de nommer la future coulée verte du quartier allée de la Palme d’or, en souvenir du sacre au festival de Cannes du film de Jacques Audiard tourné dans le quartier avec certains de ses habitants.