« Valoriser ce qui nous rassemble »

À la fois conseiller municipal de Poissy, attaché de presse et vice-président de l’association Les Amis du Jardin de l’olivier, Gilles Djeyaramane est un homme très actif. Entretien à l’occasion de la sortie de son recueil Oser la fraternité.

Quand avez-vous commencé à écrire ce recueil ?

J’écris beaucoup de textes depuis 2011 sur différents blogs connus ou moins connus. J’écris beaucoup car j’ai de nombreux centres d’intérêt. Notamment sur la géopolitique, les droits de l’homme, aussi bien en France qu’à l’international, sur le football et la politique, et également sur des parcours, des biographies. Je suis également attaché de presse pour des agences de communication donc j’ai quelque part un lien avec les médias. Que proposez-vous à travers vos textes ?

Des attentats terroristes ont marqué notre pays et le monde ces dernières années. Mais je souhaite que l’on ne parle pas que de cela. J’ai pris le parti de poursuivre une réflexion. Mes textes traitent des injustices afin de les réduire, en discuter sans détour ni tabou, et valoriser tout ce qui nous rassemble. Mes textes portent sur le travail, les inégalités par rapport aux femmes, le monde associatif. C’est une sélection de dix de mes textes publiés en 2016. Comme celui dans lequel je pars de l’attentat de Nice en demandant s’il faut vraiment montrer les images sur les réseaux, pour finir sur le fait qu’il faut prendre soin des uns et des autres. Confirmez-vous que les bénéfices des ventes seront reversés à l’association du père Pedro ?

Tout à fait, les bénéfices et les dons iront à l’association du Père Pedro qui oeuvre pour les plus démunis à Madagascar. Nous l’avons rencontré avec mon épouse en 1997 à Antananarivo. Ma femme a même fait un stage de médecine dans les dispensaires du Père Pedro. Il faut savoir que Madagascar est un pays extrêmement pauvre. Cela fait mal au coeur. Quand vous descendez de l’avion vous avez des enfants qui mendient à 3h du matin. Depuis, je l’ai revu souvent sur place. Un lien s’est créé. Il vient une fois par an en France. L’an dernier nous l’avons vu à Port-marly et j’espère le revoir en cette fin de semaine pour lui remettre notre chèque de solidarité. De toute façon, nous l’invitons d’ores et déjà à une conférence qui aura lieu en juin 2018 dans le Jardin de l’olivier, un lieu qui rassemble tous les cultes.