Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Enfin une alternative aux urgences
Nous sommes à mi-chemin entre la consultation chez un médecin généraliste et les urgences. On peut appeler ça des soins de proximité car on ne fait traite pas la grosse traumatologie. On est complémentaire de l’hôpital de Poissy/ Saint-germain. À une époque où ce n’est pas toujours facile d’obtenir un rendez-vous chez son médecin traitant, on peut rendre des services. »
Jusqu’à 45 patients par jour
Depuis l’ouverture du service il y a trois mois, environ 15 patients « autonomes » sont pris en charge tous les jours. « On a préféré commencer modestement, poursuit Bruno Harang. Mais à terme, on peut aller jusqu’à 45 patients par jour, environ 8 000 par an. »
Fermé du 1er au 27 août, le service espère prendre son envol en septembre et compte pour cela sur le bouche-à-oreille. « Il y aura une inauguration officielle le 22 septembre en présence du maire de Poissy, continue Bruno Harang. Nos premiers patients sont très satisfaits. On sent que cette offre était attendue. »
Au sein de SOS premiers soins, on retrouve trois médecins urgentistes : Nasreddine Mokhtari, Gwenolée Prevost et Abdallah Abdelli. Deux infirmières et une coordinatrice complètent le service. « Nous disposons de trois salles d’examen et on peut faire tout ce qui concerne les plâtres, les points de suture, l’électrocardiogramme, la radiologie, le scanner…, explique le docteur Nasreddine Mokhatri. Par contre, la réanimation et la cardiologie, on ne sait pas gérer. Si c’est une grosse urgence, on transfère à l’hôpital. Les consultations sont à partir d’un an. Un médecin et une infirmière sont présents tous les jours. Nous prenons la carte vitale et il n’y a pas de