Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les camps de Roms de Triel et de Carrières-sous-poissy évacués

- Fabien Dézé

Les camps de Roms de la plaine entre Carrières-sous-poissy et Triel ont été évacués le mercredi 30 août dernier. D’autres installati­ons ont eu lieu dans la foulée à Poissy sur les futurs terrains du PSG et au niveau du rond-point de la D1 à Triel.

Le campement de Roms de Carrières-sous-poissy limite Triel, en bordure de la D22, a été évacué le mercredi dernier vers 7 h 30 à la suite d’une action conjointe menée par les CRS, la police nationale de Conflans et le service de sécurité de la préfecture des Yvelines. En tout, une quarantain­e de Roms a dû quitter la plaine. « Tout s’est bien déroulé, raconte le maire Christophe Delrieu. phase consistera à nettoyer l’ensemble de la Plaine, le coût de l’opération étant estimé à environ 1 million d’euros. « Nous avons beaucoup de travail en perspectiv­e, constate Christophe Delrieu. Après l’estimation du coût, il va falloir se pencher sur l’organisati­on et se demander qui financera ce nettoyage. »

Nouvelles installati­ons à Triel et Poissy

À Triel, ce sont environ 200 Roms qui ont quitté le camp du Chemin Vert dans les nuits précédant l’expulsion. « Quand les CRS sont arrivés sur place, il restait une seule famille qui n’avait pas eu le temps de se déplacer », explique Joël Mancel, le maire de Triel. Certains sont allés s’installer sur les terrains du Paris-saint-germain à Poissy tandis qu’une cinquantai­ne de caravanes a trouvé refuge sur un terrain appartenan­t au Départemen­t le long de la D1 à Triel. « C’est une solution provisoire, reprend Joël Mancel. On peut imaginer qu’ils

Le sous-préfet de Saint-germain-enlaye, Stéphane Grauvogel, rappelle la situation : « Nous avions quatre camps à Triel dont l’un, plus historique. Il reste aujourd’hui entre 150 et 200 Roms. Nous avions aussi des camps à Carrières-souspoissy - 35 à 40 caravanes - ainsi que 40 personnes sur un autre site. Les Roms de Carrières-sous-poissy sont allés s’installer à Poissy, sur le terrain dit du PSG. Il y avait déjà 30 personnes en juillet. Il y en a une resteront durant l’année scolaire mais pas plus. En tout cas quand ils partiront, il n’y aura plus personne après. » Karl Olive, le maire de Poissy, espère lui un dénouement rapide dans cette histoire : « l’état doit assumer ses responsabi­lités dans ce dossier. Je ne laisserai pas plus longtemps cette situation perdurer. Ces Roms doivent être expulsés au plus vite, avec ou sans le concours de la force publique ! » cinquantai­ne environ en plus. Le maire va prendre un arrêté municipal. Nous allons intervenir. Mais la solution n’est pas simple. »

Depuis le départ des Roms de Carrièress­ous-poissy, la plaine a été sécurisée. « Il y a un travail de dépollutio­n à effectuer. Cela coûte très cher. On peut envisager un cofinancem­ent de la communauté urbaine avec l’état. Ce que je peux dire, c’est que le travail social réalisé durant ces quatre ans a été important. Des enfants ont été scolarisés. »

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