Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Dossiers de la rentrée
L’avenir de la forêt « La situation est pour moi dramatique. La forêt ne s’est jamais remise de la tempête de 1999, L’ONF a des moyens qui sont contraints, il y a une recrudescence des dépôts sauvages et elle accueille 3 millions de visiteurs par an… Je souhaite une mobilisation et c’est pour cela que nous allons très certainement lancer les états généraux de la forêt de Saint-germain-enlaye avant la fin de l’année avec tous les partenaires publics et le secteur associatif. Il y a un plan d’action en douze points qui a été mis en place par L’ONF qui nécessite des moyens financiers. Cela va des aménagements, le choix des essences à replanter, les zones de reboisements prioritaires, la lutte contre les dépôts sauvages… Il faut faire un tour de table pour trouver 3 millions d’euros en trois ans. Je pense que l’on peut y arriver. Pour moi cela va être une priorité. On ne peut pas laisser dépérir cette forêt. » Intercommunalité « J’arrive, et je l’ai dit à Pierre Fond et à tous les autres maires, sur la pointe des pieds, en toute humilité. J’arrive avec un nouveau regard, une nouvelle approche - un peu plus décrispée - avec une nouvelle méthodologie. Moi, je veux être un partenaire fiable aux côtés de Pierre Fond à qui nous sommes fidèles. Il y a toujours eu cette crainte, que je ne comprends pas, qui pousse à dire que « Saint-germain est trop puissante », « Saint-germain nous écrase ». Nous n’avons jamais eu vocation à écraser qui que ce soit ni à être dominants. Saint-germain est une ville ouverte, modérée tolérante et qui a envie de travailler avec tout le monde. Mais, il ne faut pas ignorer la place qui est la nôtre et nous reconnaître une forme de centralité. Car, c’est la réalité : nous assumons des services publics et de centralité pour notre périphérie. Dans l’agglo, je serai aussi exigeant car je pense qu’il faut que l’ont soit porteur d’ambition. »
Commerces et entreprises
« Nous allons lancer un projet de revitalisation du centre-ville et de l’hyper centre. Au niveau de l’urbain déjà, il y a des travaux qui sont en cours. Nous allons continuer ce travail sur les portes d’entrée de l’hyper centre qui va s’accompagner, à la fin de l’année, d’une promotion plus importante du commerce et de nos commerçants. Cela passe peut-être par un peu plus de publicité, de mise en avant, d’animations. Il faut que l’on soit un peu plus ambitieux làdessus. Pour les entreprises, nous comptons beaucoup sur le développement du Tram 13 pour revitaliser la zone du Bel Air. On sent que le transport en commun va apporter un ballon d’oxygène, on en a besoin. »
Recours contre la Lisiére Pereire et l’ancienne Banque de France
« Ce sont deux dossiers compliqués pour notre ville avec des procédures qui le sont aussi. Elles sont coûteuses pour tout le monde et empêchent des projets d’aboutir. La Lisiére Pereire suit son cours mais concernant les recours il n’y a toujours pas de date d’audience fixée. Nous avons vu les promoteurs et les associations et je souhaite que l’on se mette autour de la table pour parler. Il faut que tout le monde fasse des efforts et il faut que ces efforts soient partagés et acceptés par ceux qui sont à l’origine des recours et par la Ville qui accorde les permis de construire. Je souhaite un consensus large, car il faut que l’on finalise cette lisière Pereire.
Sur le site de l’ancienne Banque de France, j’ai vu tout le monde y compris l’architecte des bâtiments de France qui a donné un avis négatif au projet déposé par la Sogerim. Moi, je suivrai cet avis évidemment. On doit avec l’architecte, les associations et le promoteur se remettre autour de la table. J’espère que nous y parviendrons en septembre. Tout le monde m’a donné son accord de principe. Il faut que nous sortions de ce dossier par le haut. Je suis prêt à en tirer toutes les conséquences qu’il faut et si les promoteurs ne sont pas prêts à faire les efforts nécessaires, je ne pourrai rien faire. » Terrains de l’hôpital « Nous sommes en plein dedans. Il y a deux points d’attente. Michaël Galy, (ancien directeur délégué du site de Poissy-saintgermain-en-laye) va être probablement remplacé. Peut-être que nous allons perdre un peu de temps, ce que je ne souhaite pas. Ensuite, nous devons revoir L’ARS avant la fin de l’année pour cranter de manière un peu plus précise le projet médical futur. On doit aussi revoir l’opérateur de la clinique, repris par un groupe qui a la clinique de l’europe, pour voir s’ils ont des projets d’extensions ou pas. Une fois que cette brique sera mise en place, nous allons avancer en parallèle sur la vente, la mobilisation des conseils… Nous allons commencer à entrer dans la phase opérationnelle. J’ai juste besoin aujourd’hui d’être conforté par L’ARS et le Chips sur le pôle saintgermanois ou de ce qu’il en restera. Il n’y aurait rien de pire que de nous lancer dans un projet ambitieux de restructuration ou même de création d’un nouveau quartier et qu’à côté il n’y ait pas un développement en parallèle de l’offre hospitalière. Le Chips a besoin de la patientèle saintgermanoise dans son équilibre financier. C’est extrêmement important. Saint-germain est un élément important pour pérenniser le Chips. De plus, ce dernier a besoins des recettes financières provenant de la vente des actifs pour financer le nouveau bâtiment des urgences de Poissy. Nous avons donc tout intérêt, tous les deux, à faire les choses bien. » Politique « Je ne suis plus encarté. J’attends de voir comment les choses vont évoluées et la clarification idéologique de LR. Ce qui important pour moi, c’est la ligne politique. Aujourd’hui, celle des républicains je ne la connais pas. Je ne renie pas mes valeurs de droite, mais j’ai besoin d’avoir une ligne politique qui est définie. Cela ne m’empêche pas de soutenir Gérard Larcher dans le cadre des sénatoriales et d’avoir milité pour que Marta de Cidrac (N.D.L.R. : première adjointe de la commune) soit en 4e position sur sa liste. Car je veux que Saintgermain soit représentée au parlement. Elle l’est avec Natalia Pouzyreff (N.D.L.R. : députée de la sixième circonscription élue le 18 juin dernier), avec qui cela se passe très bien. Ma stratégie est une stratégie d’influence pour Saint-germain, cela ne veut pas dire dominant. Je veux que l’on pèse. Nous avons des gros projets, nous avons besoin de soutiens, d’appuis, d’influence. Tout cela se construit et cela se fait avec l’équipe. Nous en avons parlé avec Marta, Gérard Larcher, Valérie Pécresse, Pierre Bédier, etc.. et je pense que tout le monde est d’accord pour remettre Saint-germain, non pas au coeur de l’échiquier politique yvelinois, mais de lui redonner une place qu’elle n’avait plus pour différentes raisons. La première étape, c’est Marta de Cidrac qui est ma première maire adjointe que je soutiens dans cette campagne des sénatoriales. » Génération Terrain « Avec le maire de Poissy, Karl Olive, nous allons lancer Génération Terrain en septembre. Ce n’est pas un mouvement politique national. L’ambition c’est la politique locale. Par rapport à ce que nous avons fait au Club des loges, nous voulons donner une touche un peu plus politique, aller un peu plus loin. Ce que nous voulons dire c’est : on peut tous travailler ensemble si on respecte un corpus de valeurs communes. Je pense, qu’aujourd’hui, les gens veulent aborder la politique différemment et le meilleur moyen de le faire c’est de regarder ce que l’on fait localement, au contact des gens. L’ approche plus pragmatique, un peu plus de terrain, nous l’expérimentons au jour le jour. On voit bien qu’avec la recomposition parlementaire qui s’est passée et qui va se poursuivre avec les sénatoriales, l’échelon local va reprendre de l’importance. Cet échelon local il faut le valoriser. Nous avons reçu énormément de sollicitations d’élus de tous bords et de toute la France. Je précise que nous ne sommes pas des supplétifs de l’association des maires de France. »