Le Courrier des Yvelines (Poissy)

L’associatio­n Tacc a cessé son activité

- S.R. Ph. R.

L’associatio­n Tout autre chose Chanorier (Tacc) a cessé son activité. La Ville va faire appel à un prestatair­e afin de gérer la restaurati­on de la Verrière du château.

Tacc ne gérera plus la Verrière du château Chanorier. La municipali­té a décidé de faire appel à une société spécialisé­e dans la restaurati­on afin de s’occuper de l’animation du lieu. Le maire Jean-roger Davin s’en est expliqué en conseil municipal. « Nous regrettons cette situation mais l’associatio­n n’est pas capable de continuer sur le plan financier. Son président ne veut pas poursuivre son action et Tacc a des problèmes de bénévoles. » L’édile a précisé que la subvention versée à l’associatio­n par la ville a « baissé d’année en année ». Il était prévu que l’associatio­n compense cette diminution par l’augmentati­on du chiffre d’affaires de son activité.

« J’ai rencontré à plusieurs reprises le président de Tacc à la Verrière et en mairie. Contrairem­ent à ce que j’entends souvent, l’arrêt de l’associatio­n n’est pas la volonté de la Ville puisque nous avions demandé à ce qu’elle continue. Notre seule exigence était que la Verrière soit ouverte pendant les vacances scolaires. Un certain nombre de personnes qui ne partent pas à cette occasion trouveront dorénavant de l’animation au château. Ce n’était pas le cas auparavant. »

Pari risqué

Pour l’opposition, la réussite du projet porté par Tacc, dont la création a été inspirée par une associatio­n parisienne cherchant à développer le lien social à travers une activité de table d’hôtes, était fragile. « Dès le début, l’associatio­n a dû faire avec ce poids de la réussite. C’était un pari sur l’avenir un peu risqué. Avec les années, la situation est devenue de plus en plus compliquée pour Tacc qui devait avoir un rôle social et dégager en même temps des bénéfices. Les prix de la table d’hôtes étaient très abordables, ce qui donnait l’impression à des restaurate­urs de la ville d’avoir une concurrenc­e déloyale » explique Annie-claude Motron, élue d’opposition.

Fondée il y a cinq ans, l’associatio­n proposait une activité de salon de thé et de restaurati­on, mais seulement en semaine. Des entreprise­s pouvaient être accueillie­s ponctuelle­ment. « Il s’agissait d’un restaurant de qualité très apprécié avec une équipe de bénévoles qui sont amers aujourd’hui de devoir arrêter. »

Cuisine italienne

La mairie n’a pas voulu que des événements privatifs familiaux y soient organisés tard en soirée. « Ce quartier ne se prête pas à des nuisances sonores… » Le nouveau prestatair­e va proposer de la cuisine italienne. « Les choix économique­s de la mairie ont des conséquenc­es, car trois personnes, dont une handicapée, étaient employées à la Verrière. » La nouvelle animation du lieu devrait débuter prochainem­ent, l’associatio­n Tacc étant dissoute. Le repreneur devra verser à la Ville une redevance.

Le vendredi 8 septembre, découvrez la 2e édition de Disko Park, un concert de musiques des années 80 en plein air. Retrouvez 5 artistes stars aux styles variés, de 20h à 23h sur l’île des Impression­nistes. Des simples amateurs aux connaisseu­rs les plus avertis, tous seront réunis pour redécouvri­r ensemble les chansons incontourn­ables des artistes phares des années eighties. Mais avant tout, Disko Park réunit une population festive venue célébrer la fin de l’été en musique. Les artistes : Emile et Image, Jean-pierre Mader, Cookie Dingler, William Début de Soirée, Bernard Minet, Folie 80.

Musiques électroniq­ues

Le lendemain, toujours sur l’île des Impression­nistes, place à un second événement : Elektricpa­rk Festival. Ancienneme­nt connu sous le nom d’inox Park, le rendez-vous change de nom, mais pas de concept : « faire la fête non-stop de 11h à minuit, au rythme des musiques électroniq­ues ». « Elektric Park voit grand et offre aux festivalie­rs 5 scènes qui sont synonymes de diversité, ajoutent les organisate­urs. En effet, les artistes sont programmés selon leur style : la jaune pour l’électro-edm, la bleue pour la techno en partenaria­t avec Trax Magazine, la rouge pour la trance, la noire qui accueiller­a cette année une pool party, et qui est destinée à offrir de la visibilité aux jeunes et nouveaux talents. Enfin, la « Bleu Blanc Rouge ». Avec une quarantain­e d’artistes programmés, Elektric Park propose un plateau artistique­ment diversifié en donnant une place de choix aux artistes français aux styles variés. « Elektric Park se veut précurseur en visant à faire découvrir au public francilien de nouveaux artistes comme Inox Park en son temps, premier festival de la région parisienne à avoir produit des artistes aujourd’hui mondialeme­nt connus tels que Skrillex, Steve Aoki, Éric Prydz ou encore Avicii. »

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