Dix jours pour être prêts

Les équipes de Mélanie Lebrun, directrice des deux médiathèques de Poissy depuis quatre ans, s’affairent dans le but d’être prêtes pour la grande réouverture de Christine-de-pizan, samedi 30 septembre. Une remise en état globale a été opérée durant l’été avec réparation de fuites, reprises de certains murs, sols, plafond et remise en état des portes automatiques et du rideau métallique.

« Nous faisons, ce que l’on appelle dans notre jargon, du désherbage, explique la directrice. Chaque été, nous retirons de nos collections les documents obsolètes, abîmés, etc. pour faire de la place aux nouveautés. Du fait des différentes fermetures, nous n’avons pas pu le faire. Il nous faut remettre dans les différents rayons les 13 000 documents empruntés avant la deuxième fermeture (en mars dernier) et, depuis, à la bibliothèque Malraux. » Tout n’entrera pas dans les étagères, la directrice espère néanmoins trouver une solution pour que le public puisse malgré tout avoir accès à l’ensemble des ressources.

Cohabitation sans difficulté

Cette réouverture ne s’accompagnera pas d’une réorganisation des services de la médiathèque. « En 2016, nous avions déjà créé de nouveaux espaces. Une enquête menée auprès des usagers de la médiathèque a indiqué que 80 % des personnes étaient satisfaites des collections, des services et de la qualité de l’accueil. Ce dernier aspect est très important : une personne qui n’a jamais franchi la porte d’une médiathèque et qui est mal accueillie ne revient pas. »

Concernant les usagers habituels, « les pratiques sont très différentes. Certains viennent pour les nouveautés, d’autres pour avoir accès aux ordinateurs et à Internet, d’autres encore passent tous les jours pour lire la presse ou discuter. Et malgré le fait que la structure ne soit que sur un seul niveau, la configuration des lieux, l’insonorisation, la luminosité, font que la cohabitation se passe sans difficulté. »

De plus en plus de collégiens, lycéens et étudiants (jusqu’à bac plus 2) ont pris l’habitude de fréquenter la médiathèque tout au long de l’année. « C’est la continuité de l’opération révision que nous organisons depuis trois ans avec des coaches, à savoir des étudiants qui bénéficient en contrepartie d’une bourse de la ville. » La médiathèque dispose d’outils numériques pour se former et de ressources en ligne, de la maternelle à bac +2. « Il est même possible de réviser le code de la route, apprendre une langue étrangère ou s’initier à la guitare. Et les abonnés peuvent même se former chez eux. »

À noter que les abonnements 2017 seront prolongés d’un an gratuitement.

Une partie de l’équipe de la médiathèque.