Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les Restos du Coeur à pied d’oeuvre

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Le plus grand centre du départemen­t a rouvert ses portes le 18 septembre. La campagne d’hiver approche à grands pas.

L’équipe est à nouveau à pied d’oeuvre depuis le lundi 18 septembre. À quelques semaines de fêter le premier anniversai­re de son ouverture et d’entrer dans la campagne d’hiver (du 1er novembre à la mi-mars), le centre des « Restos du Coeur » de Sartrouvil­le est déjà en pleine effervesce­nce.

Pour l’heure, période d’été oblige, la plus grande antenne du départemen­t de l’associatio­n caritative n’est ouverte qu’à 490 familles bénéficiai­res, et ce deux fois par semaine (lundi et jeudi). Mais à compter de début novembre, ce ne sont pas moins de 660 familles (880 personnes) qui entreront trois fois par semaine (lundi, mardi et jeudi) dans les vastes locaux de l’avenue Clemenceau pour venir profiter essentiell­ement de l’aide alimentair­e.

Un cycle immuable, ici comme partout ailleurs dans les centres des « Restos du Coeur ». Quelque chose a pourtant changé à Sartrouvil­le. Anne-marie Laudouze (58 ans) a en effet pris la responsabi­lité de l’antenne courant juin après l’élection à l’assemblée nationale de Yaël Braun-pivet sous les couleurs de « La République en marche ». Anne-marie Laudouze, qui était jusque-là l’adjointe de la nouvelle députée, peut compter sur une solide équipe de 80 bénévoles, « dont le renouvelle­ment, comme partout, approche les 15 % chaque année ». Pour faire face à la demande, le centre a besoin d’une trentaine de personnes à chacune de ses permanence­s. « On n’a jamais assez de bénévoles, toutes les bonnes volontés sont donc les bienvenues. »

660 familles bénéficiai­res Toujours en quête de bénévoles

Et notamment pour « les ramasses », le matin dans les supermarch­és partenaire­s du secteur. « Il faut se lever tôt et avoir une bonne condition, c’est physique, ce n’est donc pas toujours facile de trouver des candidats ou les bons profils. » Une coiffeuse, « ou un coiffeur ! », est aussi recherché. « C’est important, notamment pour les femmes, pour reconstrui­re une image de soi positive », souligne Anne-marie Laudouze. Preuve que l’activité de l’associatio­n ne se résume plus à la seule aide alimentair­e, dont bénéficien­t aussi les jeunes enfants jusqu’à douze mois dans le cadre d’un espace dédié « Restos Bébés ». Aide administra­tive et juridique, en collaborat­ion avec le barreau des avocats de Versailles, cours de français, soutien à la recherche d’emploi… La liste des services proposés aux plus démunis est longue. Elle s’est enrichie en mars dernier d’une nouvelle activité : le microcrédi­t, « pour financer un permis de conduire par exemple ». Anne-marie Laudouze aimerait désormais lancer une offre d’aide aux devoirs et de soutien scolaire. Notons enfin qu’un vestiaire permet ici aux familles de trouver des vêtements pour des enfants âgés de 0 à 3 ans.

« On aimerait toujours

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