Le Courrier des Yvelines (Poissy)
L’impression 3D arrive en ville
Le responsable de « Point d’encre », rue du Général-leclerc, a récemment mis une imprimante 3D à disposition de ses clients.
Jean-charles Luraud (39 ans) a ouvert les locaux de « Point d’encre » en janvier 2016. Après une dizaine d’années dans le secteur de l’informatique et plus spécialement dans le domaine de la publication assistée par ordinateur, ce passionné s’est lancé dans l’aventure de l’entreprenariat en ouvrant sa propre imprimerie. On y trouve tous les services afférents habituellement à ce type de commerce. Cartouches d’encre, photocopieuse, achat de matériels…
2 euros de l’heure
Mais parmi les imprimantes de la maison, l’une d’elle n’est pas comme les autres. Elle trône au milieu du magasin depuis son arrivée. Et Jeancharles Luraud n’est pas peu fier de nous montrer de quoi sa nouvelle machine est capable. Ici un hand spinner vert et un vase orange à la finition soignée, là une clé à molette parfaite pour permettre à un enfant de jouer au bricoleur ou encore un sifflet. « Il n’y a pas de limites, hormis celle de son imagination. On peut réaliser n’importe quoi. »
La preuve en est donnée avec ce dragon noir plus vrai que nature, réalisé comme tous les autres objets à l’aide d’un tutoriel trouvé sur le Net et à un logiciel informatique. L’impression des cinquante pièces différentes a demandé 24 heures. « Plus une heure pour l’assembler à l’aide de ficelles. Il faut avoir un petit côté bricoleur quand même. » Tous les objets sont mis en avant dans la boutique pour donner des idées à ses clients. « La création décorative se met de plus en plus à l’impression 3D. On peut faire des choses plus complexes, notamment dans le détail, et, en plus, plus rapidement. »
Son imprimante est déjà devenue une attraction dans le quartier. « Ça fascine les enfants. La voir travailler, c’est un peu comme un spectacle. »
Récemment, un homme a même poussé la porte du magasin pour une demande un peu spéciale. « Il avait besoin d’une solution pour que son drone ne coule pas dans l’eau. Il a imaginé un flotteur. On l’a imprimé ici. »
Jean-charles propose actuellement une heure d’impression sur sa nouvelle machine à un tarif défiant toute concurrence : 2 euros de l’heure. Il est aussi possible de lui amener son fichier sur un support USB. « On récupère ses pièces au plus tard 48 heures après. »