Campus PSG : les contributions prises en compte par le club

La concertation préalable sur le projet de campus du Paris Saint-germain s’est achevée le 27 septembre, avant la phase d’enquête publique en fin d’année. L’occasion de faire le point sur les contributions des habitants prises en compte par le club.

« On s’est nourri de vous tous, parfois on était d’accord, parfois moins et puis on ne peut pas tout faire… » Jamal Riffi, directeur immobilier du Paris Saint-germain, animait, le 27 septembre dernier, la réunion de clôture de la phase de concertation préalable dans le cadre du projet de campus PSG sur les Terrasses de Poncy (dont le coût s’élève à près de 250 millions d’euros).

Plusieurs chiffres ont été communiqués au cours de la soirée : plus de 350 personnes ont participé aux quatre réunions publiques et 94 aux trois ateliers thématiques organisés durant les trois mois de concertation préalable. Cinq cents contributions émanant des participants ont été enregistrées. La réunion a été l’occasion de faire le point sur celles qui ont été prises en compte.

Pistes cyclables autour du site

En matière d’accès et de circulation, le club s’est dit favorable à l’aménagement de pistes cyclables tout autour du campus, y compris au sud, sur le chemin de Poncy, le long de la RD30 et du côté du hameau de la Bidonnière. Un rond-point sur la RD30 au niveau de l’entrée d’aigremont est à l’étude en lien avec les services du Département. Un autre rond-point sera installé sur la nouvelle route d’accès à la Bidonnière permettant de faire demi-tour bien avant l’entrée du hameau. Ceci, dans le but de « préserver la quiétude des habitants de la Bidonnière ».

Jamal Riffi a confirmé que l’entrée des joueurs professionnels serait maintenue côté RD30. En revanche, la sortie des joueurs se fera côté Bidonnière, avec un « espace dédié à l’accueil des fans aménagé à l’écart des riverains ». Le stationnement sauvage sera empêché, dans la mesure du possible, à l’aide de bornes le long de la RD30.

Les joueurs professionnels ne s’entraînant pas de nuit, les seuls risques de nuisances lumineuses se produiront en hiver avec l’entraînement des jeunes entre 16 h et 19 h. « Les terrains utilisés seront les plus éloignés des habitations et le niveau de luminosité sera bien inférieur à celui requis pour des matchs. Ces terrains ne serviront que pour de l’entraînement », insiste Jamal Riffi.

Le projet définitif qui figurera dans le dossier de permis de construire, en décembre prochain, devrait prendre en compte les demandes des habitants qui souhaitent pouvoir conserver les vues sur les coteaux de la Seine ou Paris. Sur le plan paysager, le campus sera entouré d’une clôture végétalisée et les parkings seront arborés. « Avec moins de 10 % de surface bâtie, le campus fera la part belle à un espace paysager important », indique Jamal Riffi.

« Je constate que personne n’a remis en cause le projet », constate de son côté Michel Gaillard, garant du débat public. S’adressant à Jamal Riffi : « Cela prouve que vous avez bien expliqué la nature du projet et le choix du lieu. Je vous invite à poursuivre le dialogue avec la même qualité. »

Comité de proximité

Une enquête publique sur le projet se déroulera en fin d’année. Chacun aura alors l’opportunité de s’exprimer à nouveau. Les travaux pourraient démarrer fin 2018 pour une mise en service du campus à l’été 2020.

Le Paris Saint-germain prévoit de poursuivre la communication sur son projet à travers un magazine trimestriel intitulé Campus le Mag, distribué localement, à travers le site Internet www. campus.psg.fr et n’exclut pas de mettre en place un « comité de proximité » pour continuer « à se nourrir de votre réflexion ». Reste à définir qui pourra en faire partie et comment.