Le Courrier des Yvelines (Poissy)

La Ville répond aux critiques de la Cour des comptes

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Une vingtaine de migrants, actuelleme­nt hébergés à l’ex-hôtel Formule 1, ont participé à un match de football avec les vétérans du club achérois. D’autres initiative­s vont suivre.

Ils sont originaire­s du Soudan, de Guinée-conakry, du Tchad, d’éthiopie, d’érythrée ou encore d’afghanista­n. Depuis le mois de juillet, ils sont 86 migrants, principale­ment des hommes seuls, âgés entre 19 et 25 ans, à loger à l’ex-hôtel Formule 1 d’achères. C’est sans doute mieux que les récents camps de La Chapelle, dans le 18e arrondisse­ment de la capitale. Mais, pour l’heure, tout reste à faire pour ces rescapés du chaos, sur les routes, pour la plupart, depuis plus de deux ans.

C’est dans ce contexte que des bénévoles ont créé le Collectif pour l’accueil des migrants à Achères (Cama) afin d’apporter tout type d’aide. Après une sortie à la soirée d’ouverture du Sax, une rencontre amicale de football avec le club local était organisée, mercredi dernier, sur le terrain synthétiqu­e du stade Bourgoin. Une belle idée née d’une rencontre lors de la journée des associatio­ns. « Ils ont formé une petite équipe très rapidement, raconte Béatrice Bastiani, Andrésienn­e qui donne des cours d’alphabétis­ation aux migrants depuis un mois, dans une salle mise à dispositio­n par la mairie d’achères. Cela leur permet de se vider la tête. Ils ont une grande envie de rencontrer les Achérois pour pouvoir parler français. Toutes les occasions sont bonnes à prendre. »

Randonnée à vélo ce samedi

L’initiative a conquis une vingtaine d’entre eux, dont Mamadou, originaire de Guinée-conakry : « Nous sommes très contents de pouvoir jouer au football. On ne connaît personne, les journées sont longues, mais on reste calme. On souhaite collaborer avec les gens de la ville. »

Certains d’entre eux ne bénéficien­t d’aucune aide. « Il ne faut pas s’imaginer qu’ils ne font que dormir et attendre, affirment Martine Casin et Serge Tissot du Cama. Certains cavalent jusqu’à Versailles pour les démarches, d’autres à Élancourt pour conserver des aliments au frais. La première urgence, avec le Secours Populaire, était d’alimenter les jeunes. La priorité, c’est manger et s’intégrer. Nous

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