Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Un nouveau livre sur l’histoire de la commune
Plus que quelques jours à attendre, jusqu’au 14 octobre exactement, et vous pourrez découvrir le nouveau livre du club historique, Andrésy sur les traces de son histoire.
Cet ouvrage d’environ 180 pages et qui contient 270 illustrations est le fruit de deux ans de travail pour douze membres du club historique. « C’est au moins le quinzième livre que nous publions, explique Gabriel Dupuy, le président du club historique. Celui-ci est la suite d’un bouquin paru il y a 35 ans qui s’appelait Andrésy, vingt siècles d’histoire.
Cette fois-ci, nous sommes allés de la préhistoire à nos jours puisque l’on parle aussi du CD 55 ou des nouveaux équipements sportifs comme le complexe sportif Stéphanediagana. »
Visites de musées, fouilles dans les archives, témoignages, rencontre avec des historiens…, le club historique a fait en sorte de recueillir le maximum d’anecdotes sur le passé d’andrésy. « Dans ce livre, on apprend notamment que du Moyen Âge à la Révolution, Andrésy a été placée sous la responsabilité du Chapitre de Notre-dame-de-paris. Il avait un pouvoir énorme. Ce n’est pas pour rien que l’église s’appelle Saint-germain-deparis. »
500 tombes
Tout aussi étonnant, la découverte d’un cimetière mérovingien à l’emplacement de la ligne de train actuelle. « Si la ligne avait été tracée à un autre endroit, on n’aurait jamais découvert ce cimetière qui était enfoui sous les champs. Il faut savoir que les Mérovingiens étaient présents à Andrésy du Ve au VIIIE siècle. Nous avons retrouvé pas moins de 500 tombes. »
Au fil des pages, on apprend également qu’andrésy est restée un village viticole jusqu’à la fin du XIXE siècle, ou que de nombreux changements ont eu lieu au moment de la Révolution. « Les propriétés des nobles ont été récupérées par la bourgeoisie de Versailles, précise Gabriel Dupuy. Sans ça, le général Lepic ne serait jamais venu s’installer ici. »
Véritable amoureux de sa commune, Gabriel Dupuy habite Andrésy depuis 1975. En plus de 40 ans, il a pu observer de nombreux changements. « Je ne suis pas un nostalgique du passé à tous crins. On s’aperçoit qu’à toutes les époques, la ville évolue. Cependant, au club historique, on fait attention à ne pas supprimer des choses que l’on pourrait regretter par la suite. » Le patrimoine d’une ville ça se défend. Et son histoire, ça se raconte.