Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Les parents d’élèves réclament un service minimum
Alors qu’une nouvelle journée de grève des fonctionnaires avait lieu le mardi 10 octobre, plusieurs parents du groupe scolaire Joliot-curie à Achères, qui accueille environ 500 enfants, ont exprimé leur mécontentement. Pas forcément contre la grève en elle-même mais contre le manque d’organisation à l’école due à la suspension des activités périscolaires.
« Le groupe scolaire Joliotcurie est plus impacté que les autres, regrette la maman d’une
petite fille en CM1. Mardi, il n’y avait pas de cantine, les parents ont dû venir chercher leurs enfants le midi. Ils sont pris en otage et ça fait plusieurs années que ça dure. Pour les parents qui travaillent sur Paris, c’est vraiment la galère. J’aimerais qu’il y ait au moins un service minimum pour que les enfants puissent rester sur place. Trois grèves en un mois et demi, ça fait beaucoup. Il faut que la mairie prenne ses responsabilités. »
Sonnette d’alarme
« C’est tout le temps cette école qui est touchée, peste Nathalie, une maman de quatre enfants. Je travaille à Saintgermain et j’ai été obligée de prendre ma journée. Si ça se reproduit, on tirera la sonnette d’alarme. J’espère vraiment que c’est la dernière fois. »
Si certains grands-parents ou amis ont pu « dépanner », la situation était plus complexe pour d’autres parents, d’autant plus que la garderie n’était également pas assurée. « Certaines personnes sont obligées de prendre des RTT, poursuit une maman d’un élève en CM1. Je travaille à Cergy et j’ai dû partir deux heures plus tôt. On aimerait au moins que nos enfants puissent manger un repas froid le midi (ce qui était le cas lors des précédentes grèves, NDLR). Heureusement qu’il y a un bon réseau de parents à l’école. »