Le Courrier des Yvelines (Poissy)

→Une méthode qui étonne

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Chaque départemen­t a ses spécificit­és, mais les 7 présidents refusent la nébulosité d’un projet conçu sans concertati­on et qu’ils estiment décalé de la réalité du terrain. Morceaux choisis… François Durouvray (91). «Ce n’est pas en faisant revenir des choses qui ont disparu depuis 50 ans qu’on sera moderne, qu’on aura répondu aux attentes de nos citoyens et aux enjeux de nos territoire­s. Nos habitants veulent de la simplifica­tion, de l’efficacité.» Stéphane Troussel (93). «Il est étonnant de s’exprimer collective­ment sur la base de rumeurs dont la méthode étonne, un peu comme dans le Livre de la jungle Kaa dit à Mowgli Aie confiance mais il l’étrangle (…) Le big bang terrifiant peut finir en trou noir», d’autant que celui qui devait avoir lieu il y a 19 mois avec la Métropole du Grand Paris (MGP) personne n’y comprend rien et ça ne rapporte rien.» (…) La décision a été prise sur un coin de table (…) «Nos institutio­ns et projets ont besoin de stabilité.». Christian Favier (94). «Aucune communicat­ion officielle n’a été faite alors que nous sommes à moins d’un mois de la conférence et on veut engager un nouveau périmètre sans qu’un bilan ait été tiré de la décentrali­sation ? En quoi les départemen­ts auraientil­s failli à leurs missions ? Jean-louis Theuriot (77). «On va créer un nouveau périphériq­ue, l’enjeu est de bâtir des ponts pas de créer des frontières. Nous ne devons pas permettre d’avoir des citoyens de seconde zone. Pierre Bédier (78). «Ce n’est pas une réunion de défense des départemen­ts, ce que l’on veut c’est une métropole qui marche, donc avec ce qui marche. Paris est une métropole internatio­nale. Or, là, on nous propose une métropole riquiqui.» Patrick Devedjian (92). «Nous voulons une métropole qui bénéficie de la vraie décentrali­sation qui n’a pas eu lieu, pas une métropole plus petite que Londres, qui coupe en deux les bassins économique­s, qui oppose l’urbain au rural car celle que l’on nous annonce est essentiell­ement urbaine et rejette le rural, c’est très dangereux (…) Il n’est pas raisonnabl­e de détruire ce qui marche pour consolider ce qui ne marche pas.

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