Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Deux exposition­s consacrées à Dominique Bertrand

- M.D.

La famille Bertrand a marqué la vie de Saint-germain-en-laye. L’arrière-grand-père, Alexandre Bertrand était normalien, chercheur enseignant, archéologu­e et surtout fondateur et premier conservate­ur à vie du Musée des Antiquités nationales à Saintgerma­in-en-laye. Son petit-fils, Jean Bertrand était un médecin renommé à Saint-germain-enlaye. Enfin, Dominique Bertrand, arrière-petit-fils d’alexandre Bertrand a voué sa vie à la peinture. Alors que l’année 2017 marque le 150e anniversai­re de la création du Musée national d’archéologi­e, les filles de Dominique Bertrand, Valérie Feltesse et Juliette Henaff, organisent deux exposition­s consacrées à leur père, décédé en 2015.

Peinture raffinée

« Notre père a exposé durant sa vie à Saint-germainen-laye mais dans des exposition­s collective­s et simples, dans certaines librairies par exemple. Il ne cherchait pas à être connu à tout prix, explique Valérie Feltesse. Nous avons rencontré le maire pour lui proposer ces exposition­s ».

L’artiste laisse une oeuvre monumental­e : 974 toiles, 504 dessins, 62 carnets de textes avec dessins à l’encre et aquarelles… Une partie sera donc exposée en fin d’année.

La première aura lieu à l’espace Véra du 8 au 26 novembre, avec plus de 60 peintures ayant pour thème les portraits, l’humain, et des oeuvres peintes surtout dans les années 1990. « Mon père aimait peindre ma mère, des gens qui posaient pour lui, des amis ou des gens qu’il repérait dans la rue », précise Valérie Feltesse. La deuxième exposition aura lieu au Pavillon Henri-iv, du 6 décembre au 4 janvier. La couleur y sera à l’honneur, avec des nus, des natures mortes, des paysages, ainsi que certains carnets de l’artiste.

Pour les deux filles de Dominique Bertrand, voir le travail de leur père exposé dans ces deux lieux de Saint-germain est une fierté. « Sa peinture est très raffinée. Avant sa mort, ma soeur et moi regardions mal ses peintures. Je me suis rendu compte plus tard que certains thèmes étaient récurrents comme les fleurs, représenta­nt la mort de sa mère. Il évoquait également beaucoup la poésie ». Toutes les oeuvres seront à vendre lors de deux exposition­s en entrée libre.

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