Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Trans Kabar fait résonner le Maloya au Sax Trottoir effondré Grande-rue : sept semaines de travaux

- T.R.

Une partie de la Grande Rue fermée pour travaux

Carrières-ss-poissy

Depuis le 23 octobre, une partie de la Grande-rue (*) est fermée à la circulatio­n en raison de travaux. La communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, compétente en matière de voirie, investit 167 000 € dans la réfection du trottoir et de la chaussée. Cette interventi­on prévue pour une durée de sept semaines, fait suite à un accident survenu il y a un an, le 19 octobre 2016.

Ce soir-là vers 19 h, une nacelle de 10 tonnes avait provoqué sur son passage, l’effondreme­nt d’une partie du trottoir de la Grande-rue, dévoilant ainsi une cavité souterrain­e de 6 mètres de profondeur, datant des anciennes carrières de moellons (pierres calcaire tendres et riches en fossiles).

Depuis un an, un dispositif de barrières avait été mis en place autour de la cavité pour empêcher le stationnem­ent. « Vu que l’élément effondré était au niveau du trottoir et que nous avions reçu l’assurance que les véhicules pouvaient continuer à emprunter la chaussée, nous n’avions pas interdit la circulatio­n, commente le maire, Christophe Delrieu. La Ville avait également saisi la communauté urbaine pour qu’elle puisse venir contrôler l’état des cavités de la Grande-rue. « Ces opérations ont été menées depuis la rue Carnot d’où sont accessible­s ces cavités. »

Les travaux qui ont débuté et qui se dérouleron­t jusqu’au 8 décembre, consistent à décroûter la chaussée et réaliser des opérations de forage et de comblement, avant de tout refaire à neuf.

Pendant toute la durée, la circulatio­n est interdite dans la partie concernée. Un accès provisoire a été aménagé pour les riverains. Les lignes de bus 6 et 10 ont été déviées. Concernant la ligne 6, les arrêts Ancienne mairie et Église sont supprimés. Le circuit emprunté sera uniquement le trajet Carrièress­aint-louis. Pour la ligne 10, le circuit du matin sera appliqué toute la journée. Rens. : www. transdev-idf.com (*) Portion entre la rue Alexisquen­net et la rue Champfleur­y

C’est une découverte musicale des sonorités réunionnai­se que proposera le groupe Trans Kabar lors du festival Ultrazik en mai prochain, au Sax d’achères. En attendant, les quatre membres du groupe étaient en résidence au Sax pour peaufiner leurs futures représenta­tions.

Guitare, batterie, contrebras­se et Kayam (b) ont résonné dans les studios du Sax du 10 au 19 octobre. En pleine répétition, Trans Kabar prépare une série de représenta­tions sur différente­s scènes francilien­nes. Formé il y a un an, le groupe met en avant les sonorités de l’île de La Réunion à travers le Maloya.

Réunionnai­s d’origine Stéphane, le guitariste et Jeandidier, le chanteur, avaient envie de faire partager leur culture. « C’est une rencontre autour de Lo Servis Kabaré, cérémonie festive héritée des esclaves pour communier avec les ancêtres par le biais de la musique, le chant et la danse. » Pour cela, ils se sont entourés de Théo et Ianick. « Avec Théo, nous faisons déjà partie d’un même projet, Girafe, autour des chants de La Réunion, explique Stéphane. Dans Girafe, les textes en créole sont traduits et travaillés en français. Avec Trans Kabar, Jean-didier chante dans la langue locale. »

Découverte musicale

Si Théo était déjà familier avec le Maloya, pour Ianick, c’est une plongée dans un univers inconnu. « C’est une véritable découverte d’un monde que je ne connaissai­s pas. Et en plus d’être une découverte musicale, le rythme du Maloya m’a appris à jouer longtemps et à enchaîner les morceaux. J’ai aussi pris conscience de la dimension culturelle du Maloya. »

Prohibé par le gouverneme­nt français jusque dans les années 80, le Maloya « s’est transmis par Lo Servis Kabaré », rappelle Jean-didier. Considéré comme « traditionn­el plus que folkloriqu­e, le Maloya

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